Ces textes sont écrits avec les mots que m'a dicté mon coeur pour un partage avec celles et ceux qui sont dans la même souffrance que Valérie et moi du manque d'un Ange. Philippe COSTES le papa de Jérôme A mon ANGE Pour toutes les Mamans qui ont perdu un Ange En pensant à vous les Mamanges, ces mots me sont venus C’est le cadeau de Noël de vos anges j’en suis convaincu Neuf mois en mon ventre je t’ai porté, je t’ai nourri J’ai souffert avec toi lorsque tes yeux se sont ouverts à la vie Je t’ai tant aimé le peu de temps qu’il nous à été donné Trop court moment de bonheur pour une maman et son bébé Faire juste connaissance et puis maintenant ton absence apprivoiser J’ai tant pleuré le jour où tu t’es envolé J’aurai voulu m’accrocher à tes ailes déployées Te retenir, te blottir contre moi et te garder Dans mes yeux maintenant brille ta flamme pour l’éternité L’Ange qui est désormais dans mon cœur Porte le prénom de mon enfant protecteur Il est en moi, non pas enfoui, mais plus vivant encore Chaque jour qui passe, je l’aime davantage, c’est mon ange et je l’adore Cet amour du premier jour n’aura jamais de fin Car le moment venu il m’attendra au bout du chemin Me prendre par la main et à tout jamais chasser mon chagrin La vie ne s’arrête pas ici-bas, il m’attend le jour venu un autre destin Et dans la joie retrouver mon ange qui de l’autre côté du voile Attend paisiblement le moment de nos retrouvailles L'amour pour mon Ange n'a pas de barrière L’amour pour mon Ange n’a pas de frontière L’Ange qui est désormais dans mon cœur Porte le prénom de mon enfant protecteur Pour Sophie la Maman de Jeanne, Dans ce pays où je séjourne le ciel est souvent bleu Dans mon cœur pourtant très souvent il pleut Il pleut des grosses gouttes qui de mes yeux coulent tel un torrent Inondant ainsi mon cœur brisé de jeune Maman Jeanne, ma petite Jeanne, ma chair, mon enfant adoré, s’en est allée Quelqu’un en haut lieu à décidé de me l’enlever Alors dans ce pays où le ciel est perpétuellement étoilé Très souvent le soir mes yeux dans le ciel restent figés A la recherche de cette étoile, de mon étoile à moi Celle qui brille de mille feux et qui m’apporte tant d’émoi Ma petite Jeanne, n’est pas qu’une étoile, elle est devenue un Ange Un bel Ange qui illumine les cieux et mon cœur de Mamange Ma petite Jeanne, sois dans ce monde merveilleux où seul l’amour existe Et de temps en temps envoies moi un peu de chaleur pour ne pas rester triste Ressentir ta flamme réchauffer mon cœur et savoir que c’est toi Toi qui viens te blottir de temps en temps contre moi Pour un moment être toi et moi, n’être qu’un et se sentir si bien Je t’aime mon Ange, personne ne pourra couper ce lien Nous sommes désormais liées pour l’éternité Dans mon être tout entier désormais tu t’es installée Brille mon Enfant, dans les cieux et dans mon cœur Que ta lumière étincelante apaise ma tristesse et m’apporte un peu de bonheur Je t'aime ma petite Jeanne, sois en moi , toute en moi, jusqu'au plus profond de mon âme Pour Elisabeth la Maman de Marley, Tous les jours que Dieu fait, mes pensées se tournent vers Marley Marley qui nous a un trop court instant apporté tant de gaité La venue d’un Enfant est quelque chose de merveilleux Le départ prématuré nous rend, si malheureux Pourquoi nous retirer ce que nous avons tant désiré ? Attendu pendant des mois avec tant d’impatience et de fierté Tous les projets de notre famille qui volent en éclats Qui nous laisse chaos face à l’inconcevable trépas La première réaction est de vivre dans le passé De refuser d’admettre cette triste réalité Notre Ange avait une place de roi, tellement il était choyé Nous cherchons à comprendre pourquoi tant de cruauté Inconsolable nous le serons jusqu’à la fin des temps Rien ne pourra nous faire oublier notre petit Enfant La tristesse a envahi nos corps jusqu’à pénétrer notre âme De nos rires d’hier ne restent aujourd’hui que des larmes Cette nouvelle condition qui nous apporte malheur et trahison Sans comprendre, nous sommes désignés coupables et enfermés dans cette prison Revivre ces moments merveilleux sans pouvoir nous échapper Cloîtrés, attachés à ses chaînes qui nous empêchent de nous évader Cette nouvelle existence qui nous est imposé et qui se nomment souffrance Mais quelquefois sans explication aucune, s’installe une forme de délivrance Cette perception étrange de le sentir prés de moi, Cette sensation merveilleuse de le sentir entièrement en moi Difficile de définir ce ressenti, il ne peut s’agir que de mon petit Marley Qui de temps en temps quitte son paradis et vient dans mon cœur s’installer Viens petit Marley, viens déposer des baisers sur le cœur de Maman Viens plus souvent, Maman à besoin de beaux messages d’Amour de la part de son enfant Viens petit Marley poser ta tête sur le cœur de Maman Fais souffler ce petit vent chaud pour sécher les larmes de Maman Petit Marley, mon Ange vient dans mon cœur aménager Laisse tes affaires sur ton nuage, Maman a tout préparé Pour Nirva la Maman de Rose, Nirva, je dépose au coté de votre Rose ses pensées pour en faire un beau bouquet Rose, ma petite Rose, toi qui n’étais que bouton en ce monde Toi qui n’avais encore sorti tes épines protectrices, tu t’es transformée en blanche colombe Jamais ici-bas de mes yeux je ne verrai les couleurs sublimes de tes pétales blondes La nature, cette dure nature terrestre, ne t’as pas permis d'éclore et de t’épanouir Jamais je ne pourrais t’oublier, mon Amour pour toi ne pourra jamais se tarir Je t’ai porté pendant des mois avant de te donner la vie Tu m’as tout donné, j’aurai tant voulu que cela dure à l’infini Je ne peux me résoudre qu’à tout jamais ce soit fini Alors chaque jour qui passe, moi ta maman, je te fais grandir Je sais que désormais tu t’es enraciné en moi, au plus profond de moi pour me chérir Mon cœur est un beau vase dans lequel j’ai déposé ta tige Et bien souvent lorsque j’ai mal de ton absence qui me fige Je mets ma main sur mon cœur et je caresse tes pétales délicatement du bout de mes doigts Et cela pour que jamais tu ne fanes, te rendre plus belle chaque jour en moi Tu te nourris de mon Amour, comme je me nourri du tiens Et cela fait parti désormais de mon quotidien Je t’aime ma Rose, ma belle Rose Sois dans mon cœur et repose Dans l’attente du jour venu Où toutes deux nous ne seront pas déçues Pour la Maman de Mahasin adorable prénom Egyptien, Ma petite Mamange adorée, Je sais que cette fin d'année te seras difficile car pour ce noël je ne serais pas à tes yeux visibles mais fais comme d'habitude, pense à moi avec ton coeur et je ferais en sorte de t'envoyer un peu de bonheur car je veux que tu saches que ta petite Mahasin est toujours en toi du soir au matin il suffit de m'adresser des mots d'amour comme tu le fais chaque jour pour qu'a mon tour je caresse ton coeur pour que tu ressentes mon Amour L'Amour d'un Enfant pour sa maman rime avec toujours et jusqu'à ce jour personne n'en a fait le tour N'oublie pas que je respire désormais par les battements de ton cœur cet oxygène, ton oxygène m’est nécessaire pour mon propre bonheur alors attends seulement le moment venu et tu ne seras pas déçue Ta petit Mahasin qui t’aime et qui t’envoie de belles pensées de l’au-delà Je veille sur toi et cela ne l’oublie pas, n’en doute pas Je t’aime, le jour, le soir, et le matin Tendrement, ta petite Mahasin PS Comme les années précédentes fais un beau sapin, je déposerais en catimini mes souliers de satin Et surtout ne les remplis pas de chagrin, mais uniquement de pensées positives pour ta petite Mahasin Plein d’Amour à mon papa qu’il sache que je l’aime comme je sais qu’il m’aime Je dépose sur ses paupières de tendres baisers pour apaiser sa peine Amour, Amour comme toujours ne m'envoyez que de l’Amour Ma signification toute personnelle du mot AMOUR » Il existe un mot, une émotion, qui se partage depuis la nuit des temps Utilisé par chacun de nous pour faire part d’un profond sentiment Ce doux mot qui chante à nos oreilles et qui souvent nous transcendent Qui rend tant de nos semblables heureux mais aussi quelquefois bien malheureux Ce mot magique, ce mot symbolique, c’est amour » Comme le dit si bien la chanson, elle court, elle court, la maladie d’amour » Qui n’a pas déclamé sa flamme en l’utilisant comme un appât trop souvent ? Quelques fois par pudeur il est chuchoté tendrement D’autres fois il est crié, hurlé pour que la personne concernée n’en doute pas Certains lorsqu’ils l’évoquent, l’écrivent avec un petit a » Peut-être pour signifier qu’il s’agit d’un amour » éphémère Une aventure sans lendemain qui laissera un goût amer D’autres l’habilleront d’un grand A » pour évoquer une grande histoire Qui s’inscrit dans la durée et restera dans leur mémoire Et puis, il y a ceux qui comme nous tous Mamanges et Papanges L’écrivent en majuscule lorsqu’il s’agit de faire état de nos sentiments pour nos Anges AMOUR » pour nos enfants jamais arrivés ou partis bien trop tôt Ne peut s’écrive qu’en lettre capitale pour rendre le mot encore plus beau Il ne peut se coucher attaché sur le papier, il faut prendre soin de décomposer le mot Pour définir cette émotion à l’origine désormais de tous nos maux » qui rime avec toujours, » que nous prononcerons à l’infini » pour nos enfants absents reflète plus qu’un sentiment, c’est un état d’esprit C’est une transformation de soi qui nous élève vers celui ou celle qui n’est plus là Plus visible à nos yeux, mais si présent en nous, les oublier nous ne le pouvons pas Alors chaque jour qui passe, nous vivons intérieurement avec cet » de nos chers disparus Ainsi, le mot a pris plus de force, il s’est intensifié, béatifié, incontournable pour nous il est devenu C’est ainsi que je me suis permis d’accrocher à chaque lettre qui compose le mot, le terme qui correspond à mon ressenti Mon sentiment profond et personnel de père fasse à cette injustice, dont m’a gratifié la vie Ange. Manque. Orphelin. Unicité. Révérer » pour moi tu n’es plus seulement un joli mot utilisé sur cette terre, par des êtres vivants pour exprimer leurs sentiments » tu représentes bien autre chose désormais et qui de l’intérieur se propage, se ressent » tu es ce petit Bébé qui n’est jamais arrivé, tu es ce petit Enfant parti trop tôt, tu es cet Adolescent innocent dont nous garderons éternellement l’image » pour moi désormais tu es intemporel, tu es universel, alors franchi l’atmosphère et dépose toi délicatement dans ce monde où se trouvent nos Anges Seul l’ peut nous transporter dans une autre dimension Un petit Message de Thomas SpiderThomas pour sa Maman Chérie, Ma petite Maman, j’ai pris un peu de temps et je te prie de m’excuser Mais il me fallait un minimum de repos avant de pouvoir me manifester J’ai décidé de t’adresser ce petit mot, pour dissiper un peu tes maux Tant je ressens ta douleur et ton chagrin de là-haut N’y tenant plus, j’ai arraché une de mes plumes et tremper celle-ci dans le bleu de l’azur Pour le lire il te suffit de poser ta main sur ton cœur et tu entendras j’en suis sûr C’est le seul moyen, que nous autres les anges avons, pour communiquer avec nos Mamanges Déposer sur vos cœurs nos écrits, c’est le seul canal qui peut entendre la voix d’un Ange Car le cœur d’une Maman est toujours relié à son enfant à quelque endroit où il se trouve Je crois même que cela est plus fort encore, et chaque jour qui passe tu me le prouves Le cordon de la vie ici-bas c’est coupé, mais le cordon de l’AMOUR nous relie pour toujours Oui Maman, je suis et je serais toujours ton petit enfant, ton petit thomas, ton AMOUR Le temps, la distance, l’absence ne changeront rien car nous sommes indissociables à présent Ainsi, lorsque tu regardes l’album de ma vie sur terre fais moi plaisir conjugue le verbe aimer au présent Et quand tu t’adresses à moi n’oublie pas de poser ta main sur ton cœur pour que je puisse te répondre Et quand tu le veux, sans revêtir l’habit de Spiderman, je déploierai mes ailes d’ange pour dans ton cœur me fondre Ma petite Maman sois forte, j’ai besoin aussi de ta force pour grandir dans ce nouveau monde Je sais, ce n’est pas facile, mais il faut habiller ton cœur d’un peu de bleu Pour que je le ressente et me permette ainsi d’être moins malheureux Ma petite Maman je t’aime et je te le prouverais encore et surtout laisse toujours ouvert le parchemin de ton cœur pour que je puisse à tout moment y déposer mes écrits. PS j’ai fais en sorte d’éviter le texto, d’ailleurs ici le texto n’existe pas nous avons tant de moyens merveilleux à notre disposition pour communiquer avec vous tous sur terre. A ma Maman Adorée de la part de Camille ta fleur éternelle Je sais la peine qui est la tienne Je sais ta douleur quotidienne Cette souffrance d’une Maman Qui pleure le manque de son Enfant Comme je te l’entends dire très souvent On n’oublie pas on vit avec chaque jour » Comment faire autrement lorsque la vie vous a joué un sale tour Oublier, cela ne peut se faire, qui peut oublier Qu’un petit Bébé tant désiré n’est jamais arrivé Ce devait être un joli mois de mai qui devait s’annoncer Chaque année désormais ce mois là sera radié du calendrier Tout comme ce mois de décembre qui restera bien sombre Ce mois maudit qui est attaché à mon ombre Tout comme toi, ma belle Maman, je ne t’oublie pas Dix huit semaines en ton être ne s’oublient pas Ce n’est pas parce que mes yeux ne se sont pas ouverts à ce monde Que je n’ai pas dans mon petit cœur mémorisé ton AMOUR telle une ode Nul besoin d’avoir posé le pied sur cette terre pour mérité le paradis Tout au contraire, je me suis retrouvé dans le plus beau des lieux Celui des petits lutins purs, un endroit magnifique qui enchantent mes yeux Ta petite Camille, n’est pas une illusion mais une réalité dans un monde merveilleux On n’oublie pas, on vit avec », tout comme toi je n’oublie pas que j’ai une Maman Qui sur la terre parle de sa petite Camille avec tendresse, AMOUR, tant de bons sentiments Continue ma belle Maman, et surtout pas de râle dans ta voix quand tu parles de moi De là-haut je tenverrais de temps en temps de la poudre d’AMOUR rien que pour toi Ta petite Camille qui reste unie à sa Maman, à son Papa et à ses Sœurs et Frères Cette grande et belle Famille dont je suis si fière On n’ oublie pas on vit avec », nous n’avons d’autre choix… Pour la Maman de JulieEn général le printemps nous apporte un peu de gaité Après ces trois mois passés bien au chaud enfermé La végétation endormie s’éveille enfin et nous inonde de sa beauté Mais une année, ce foutu printemps ne nous a pas gâté Un mois d’avril qui laissera à tout jamais dans nos mémoires des traces indélébiles Nos cœurs de parents sont marqués au fer rouge de la perte d’une idylle Notre petite fille n’a pas pu pousser son premier cri Notre petit ange n’a pu découvrir la vie Le manque d’attention, de précaution, une faute immonde De la part de ceux qui devaient m’aider à la mettre au monde Qui nous prive à jamais de voir grandir notre petit ange sur cette terre Jamais, non jamais mon chagrin de Maman ne pourra se taire Son jolie prénom résonne dans ma tête, ma petite beauté, ma Julie Je prononce son prénom tous les jours et il sonne comme une mélodie Une mélodie d’AMOUR qui se vit, qui se pleure et qui bien souvent me détruit Mais malgré tout je reprends le dessus, pour Elodie sa sœur et Michael son frère Sans oublier celui qui souffre en silence ; son père Pour eux il me faut avancer, mais également pour ma petite Julie Je ne veux pas les voir malheureux et leur gâcher plus la vie Alors je fais souvent appel à mon Ange pour qu’elle me guide Et m’aide à comprendre le sens de cette épreuve morbide Car je ne peux concevoir que son départ soit une fin en soi C’est le début d’autre chose que je porte désormais en moi Le sentiment profond de Maman que ma Julie est dans un monde tout en couleur Inaccessible pour moi tant que je reste dans la douleur Et il est vrai que lorsque de temps en temps je souris à la vie Je ressens une immense énergie qui j’en suis certaine m’est envoyée par Julie Je n’ai d’autre pensée que des pensées d’AMOUR pour que ma petite Julie Continue de me donner cette force nécessaire pour moi, son Papa adoré, Elodie et Michael Continuer cette vie avec dans nos têtes et dans nos cœurs son Amour éternel Des Anges, Nos AngesCe n’est pas un conte de Noël, que je vais vous narrer, mais bien une réalité Il existe en parallèle de notre monde un lieu d’une indescriptible beauté Un endroit merveilleux habité uniquement par des Anges Des petits Anges, filles et garçons de différents âges On les différentie par la couleur des ailes, roses pour les filles, bleu pour les garçons Jolies robes légères pour les demoiselles et pour les petits polissons le classique caleçon Ces petits lutins malicieux n’ont pu trouver une place sur notre terre Alors ils se sont regroupés dans un pays enchanté bien loin d’être austère Il n’existe aucun clan dans ce paradis Tout ce petit monde vit en parfaite harmonie Ils passent leur temps uniquement à s’amuser, à chahuter, une récréation permanente Ils s’occupent en faisant part d’une imagination débordante Jamais ils ne s’ennuient dans cet endroit angélique Mais ces petits Anges n’oublient pas que sur terre vivent leurs parents biologiques Ainsi tous les soirs ils se réunissent autour d’un grand feu Et chacun raconte l’histoire qui les a amené en ce lieu C’est à l’occasion d’une de ces soirées qu’une idée s’est imposée Ayant connaissance de la tristesse de ceux qui ne peuvent les oublier Et qui trop souvent ne peuvent s’empêcher de pleurer Ils ont décidé d’absorber toutes ces larmes et d’en faire de beaux nuages blancs Sur lesquels sont inscrits les prénoms de tous les Papas et de toutes les Mamans Et ainsi, chaque année à la période du grand froid, ils percent les nuages immaculés Qui laisse s’échapper une poudre blanche, un mélange d’Amour et de Pureté Celle-ci se répand sur notre terre et va émerveiller le cœur de tous les parents désenfantés Pour le commun des mortels ici-bas, ce n’est que normalité en cette période de l’année Mais pour beaucoup de Mamanges et de Papanges la chose est vécue avec intensité La symbolique du blanc que représentent l’absence et la pureté Et que nous recevons comme un cadeau du ciel, un clin d’œil de nos petits futés Merci nos Anges de penser à nous, de nous faire comprendre par certaines manifestations que l’AMOUR est plus fort que tout Pour la Maman d'Elora Ma petite Maman, c’est ta petite Elora, ta fleur, ton immortelle pensée Je viens te donner de mes nouvelles du monde dans lequel je me suis posée Un monde merveilleux, ma belle Maman, un monde où le soleil ne se couche jamais Un endroit féerique, que je partage avec tant d’autres Enfants Ce lieu où nous avons la possibilité de voir tous nos parents Je reçois de là haut ta tristesse, ta souffrance tes éternelles interrogations Sur mon apparence d’aujourd’hui et sur mon évolution Alors, je vais te faire un rapide portrait de ce que je suis devenue depuis Comme tu te le sais de belles ailes ornent mon corps d’Ange que je suis Difficile de te décrire la couleur de mes cheveux dans ton monde cette couleur n’existe pas C’est une couleur magnifique qui fait ressortir mes beaux yeux tout comme ceux de Papa Il n’est pas anodin lorsque tes paupières se ferment, que mon visage t’apparaisse sans trêves Je suis bien telle que tu me vois dans tes rêves Ne perds surtout jamais espoir, jamais tu ne dois douter de ma présence en toi Tu ne m’a pas perdu tout au contraire, Je suis ici, là bas et dans ton cœur à la foi Les Anges ont cette faculté, ce pouvoir d’être partout Et sans cesse lorsque je viens te voir je te fais mille bisous Je sais que tu ressens alors à cet instant une étrange sensation Tu ne sais pas toujours l’expliquer, prêtes y plus d’attention Ce picotement sur tes joues très souvent et oui Maman ! C’est moi Je t’aime, comme tu m’aimes, nos cœurs ne font qu’un Je t’envoie chaque jour mon AMOUR, mon parfum Imprègnes toi de moi comme je m’imprègne de toi Ne doute jamais de mon AMOUR, confiante il faut que tu sois Ecoute-moi de l’au-delà te dire tendrement je t’AIME Maman C’est un mois difficile, le mois de décembre car j’effeuille les jours et je me souviens, je me souviens comme si c’était hier, rien ne s’efface et rien ne s’effacera jamais ta Maman A notre ANGE Jérôme qui en nous pour l’éternité repose Encore une année, un Noël sans toi Sans aucune saveur encore une fois Encore de bien tristes fêtes Nous les subirons avec ton image dans nos têtes Comme chaque année, nous revivrons celles d’antan Merveilleux moments, inoubliables instants Ne pas oublier, ne rien oublier c’est désormais notre quête Revenir en arrière nous en sommes éternellement adepte Rebrousser chemin et revivre ce qui a été notre vie d’avant Cinq ans aujourd’hui que tu nous manques physiquement Cinq années maintenant que dans nos cœurs tu es encore plus présent Nous n’avons d’autre possibilité que de subir le temps Ton visage jamais ne pourra jaunir Nous le préservons en nous pour entrevoir notre avenir Vivre ou plutôt survivre en t’imaginant à nos côtés Vivre dans l’imaginaire c’est notre quotidien désormais Te faire exister pour que passent encore les années Avant que tu ne viennes nous chercher Te retrouver pour vivre dans l’au-delà Cette vie qui s’est refusée à nous ici-bas Encore un Noël avec ta photo au pied du sapin Encore un Noël synonyme de chagrin Reçois tout notre AMOUR toi qui guides nos pas Ce monde me ronge Je suis assis sur ce banc, prés du lieu où tu reposes, le visage grave Le regard dans le vague et mon esprit qui divague Je surfe sur cette vie et le mal me gagne Cette vie qui ressemble au bagne J’ai revêtu mon âme d’une plaie qui me ronge Je n’ai plus de rêve, je n’ai plus de songe Je glisse, imperméable à toute sensation qui peut me faire du bien Je m’enfonce, je m’enlise dans un monde qui ne m’apporte plus rien L’insupportable limite que je sens poindre comme une délivrance Me tente, me réclame pour qu’enfin cesse cette souffrance Faire un bras d’honneur à ce monde et franchir le pas Ce monde dans lequel trop souvent je ne me reconnais pas Je suis là assis sur ce banc en ce jour de Noël et je pleure du délit que je viens de constater La belle composition, que nous avions déposé sur ta tombe avec maman, quelqu’un s’en est emparé Voler un présent sur la tombe d’un Enfant, comment peut-on manquer autant de compassion? Cette belle composition qui prône certainement sur la table d'un réveillon comme décoration Appréciés par tous les convives qui ne se doutent du lieu d’où elle provient Je suis là assis ce banc et je pleure d’appartenir à ce monde qui n’a aucun respect pour des parents dans le chagrin Toi, mon fils, tu peux peut-être pardonner, ta mère et moi ne le pourrons jamais Une nouvelle année Chaque année la même cérémonie, chaque année la même ironie Tous ces gens qui s’embrassent, tous ces gens qui s’enlacent Inconnus d’hier, amis d’aujourd’hui dont tous sont si fiers Tous ces verres remplis de bulles, qui se lèvent dans le crépuscule Un chiffre s’efface, un autre prend sa place Une nouvelle année, des jours à passer Des saisons qui déboulent, des couleurs qui nous chamboulent Je fais un rêve; que cette communion d’une nuit S’inscrive pour tous les êtres à l’infini Que nos joies, nos rires et nos pleurs trouvent une âme sœur Pour simplement vivre dans l’harmonie du coeur A Corine qui n'a pu donner un prénom à son enfant Notre premier enfant, notre premier bébé La cigogne n’a pas voulu dans notre couple le déposer Nous l’avons tant attendu, tant désiré Nous n’avons dans nos têtes que des dates, des souvenirs enfouis Qui font références à toutes nos espérances évanouies Nous n’avons pas eu la possibilité de lui donner un prénom et cela me hante Je cherche sans cesse celui qui lui conviendrait pour qu’enfin je le chante Et l’inscrire en lettre d’or sur mon cœur de Mamange Pourquoi ne pas t’appeler tout simplement Ange» ? C’est selon moi le plus beau des prénoms Qui est mis en musique et accompagne tant de chansons Un Ange est immortel, comme l'AMOUR d’une mère Un Ange est éternel comme les pensées d’un père AMOUR et Pensées qui guident nos jours et nos nuits Dois nous faire avancer en pensant fort à lui Ange, Mon Ange désormais je te fais exister Dans l’immensité de mon cœur pour l’éternité Ange, Mon Ange tu as un nom Ange, Mon Ange tu as maintenant un prénom Pour la Maman d'INAYALa vie se consomme comme un bonbon avec gourmandise On ne pense jamais qu’elle peut nous surprendre par traitrise Les joies sont souvent remplacer par les larmes Face au chagrin, c’est notre seule arme Lorsque la vie nous confisque notre plus belle envie Celle de donner simplement la vie Une arrivée qui ne se fera pas Une plaie qui jamais ne se refermera Une souffrance qui nous laisse à terre Moi la mère et lui le père Comment se relever après un tel drame ? Le seul moyen c’est de penser fort à l’AMOUR Que le petit Ange garde en lui pour toujours Le fait de l’avoir aimé et de continuer surtout à l’aimer Ne peut que vous faire avancer Il faut penser à votre Ange avec le cœur et l’âme Pour qu’avec INAYA une communion s’installe Il faut vivre pour vous, même si certains jours cela parait impossible Il faut vivre pour ceux qui sont autour de vous autant que possible L’ange qui n’est pas venu le jour attendu est plus présent que l’on ne croit Et jamais sur son prénom il ne faut mettre une croix Il suffit de poser dans votre cœur un minimum de bonheur Et vous sentirez sa présence, une certaine chaleur L’AMOUR n’a pas de limite sur l’autoroute du cœur Votre Ange INAYA ne vous a pas quitté Elle est en vous pour l’éternité Etre deux c'est la seule façon de redémarrerMoi le père qui dans l’ombre attend patiemment Avec fierté je regarde au fil des semaines s’arrondir ta maman Je reçois chaque jour qui passe une cargaison de sentiments Que je cache dans une poche secrète dans l’attente du bon moment Quand celui-ci survient, j’ai du mal à déverser tout ce bonheur Alors dans la rue je souris sans retenue aux promeneurs Qui ne comprennent pas la raison de ces sourires ravageurs Et lorsque par malheur les choses tournent mal C’est dans un coin que je me réfugie pour hurler mon mal Ce que je ne veux montrer aux autres C’est en cachette que je l’exprime car bien souvent la douleur est trop forte Je me barricade, je me vêtis d’une carapace qui n’arrange pas les choses Alors que le seul endroit qui apaiserait ma peine ce sont les bras de sa maman Celle qui dans son ventre a chéri pendant des mois notre enfant Celle avec qui je pourrais évacuer cette souffrance qui me ronge de l’intérieur On ne peut s’en sortir seul, il faut être deux pour reprendre le chemin du bonheur Il faut savoir se lâcher dans les moments de joies comme dans le malheur S’accorder des moments de partage et parler de notre Ange Etre deux et se souvenir, être deux et ouvrir les portes de cette cage Fusionner pour mieux exister et vivre avec cette épreuve Pour que la vie qui nous reste à accomplir ne soit veuve Etre deux dans ces moments douloureux c’est notre seul salut Etre deux, plus fort encore pour que les larmes s’atténues Exister, avec dans nos cœurs de parents l’AMOUR éternel d’un Ange qui nous pousse à aller de l’avant La vie est un mystère où chacun trace son chemin, La mort une inconnue dans laquelle nous refusons de nous projeter, La vie nous nourrie de peine et de pain, La mort, sournoise, attend son heure pour nous amener. La vie n’a de sens que si nous cherchons à nous élever, La mort n’a d’autre but que de nous enlever, La vie n’a de saveur que le partage avec nos semblables, La mort n’a d’ambition que de nous rendre impalpables. La vie est un cadeau merveilleux venu du ciel, La mort une finalité qui nous expédie dans un ailleurs, La vie a le goût et la couleur du miel, La mort lorsquelle s’approche nous rend parfois meilleur. La vie est un mystère que nous essayons d’élucider, La mort une inconnue que nous devons apprivoiser, La vie lorsqu’elle est remplie est un aboutissement de soi, La mort lorsqu’elle surgit un achèvement de soi. La vie n’est peut-être pas ce que l’on en dit, La mort n’est peut-être pas ce que l’on prédit, La vie sur cette terre n’est peut-être qu’une étape, Que la mort prolonge au-delà de ce monde qui nous happe, C’est pourquoi, je trinque à la mort d’ici et à la vie d’ailleurs L'écriture à deux mains Communiquer avec son Ange, rien de plus facile Il suffit de se connecter pour rendre la chose tactile Nul besoin de pianoter sur le clavier Simplement poser la plume sur le papier Notre Ange prend le relai pour s’exprimer Et les suites de mots vont s’enchainer Une écriture à deux mains la notre et la sienne Ces mots que l’on pensait ne pouvoir écrire et qui s’enchaîne Comme les maillons d’une chaîne Indescriptibles pensées venant d’un autre que soi Mais qui sans nous ne trouveraient leur voie Il faut une communication d’âme à âme pour rendre la chose faisable Rien n’est plus beau que de rendre les mots palpables Ces mots qui nous font tant de bien Et qui agrémente notre quotidien Nous font comprendre que rien n’est fini Tout au contraire c’est le début d’une autre vie Que l’on partage sans retenue Et qui met notre coeur à nu Capable de recevoir ainsi La signification de ses écrits L’AMOUR d’un Ange fait des miracles Qui nous transporte jusquau pinacle L’écriture peut se révéler comme une thérapie Si elle se fait avec l’aide de celui que l’on chéri L’hiver, le blanc et Jérôme mon Enfant Ce matin, la campagne est recouverte d’une poudre blanche La neige sest déposé sur le sol, les arbres et sur les branches Elle est tombée en abondance dans la nuit Elle s’est tapie délicatement sans faire de bruit Je ne distingue la route que je fais si souvent à pied Je ne reconnais ce paysage qui m’est pourtant si familier Impression étrange d’être dans un autre pays Un lieu inconnu que je scrute à l’infini Je plisse les yeux sous l’effet de cette luminosité qui m’éblouie Le temps semble s’être arrêté, aucun bruit, aucun signe de vie Je m’accorde une pause et profite de cet instant qui me ravi Nous sommes en cette période qui invite au sommeil la nature Cette saison qui orne la végétation endormie d’une toute autre parure Je contemple, ce que mère nature a de plus pur Ce blanc manteau qui s’étire au fur et à mesure Je laisse mon regard et mon esprit s’émerveiller Je me laisse tout simplement aller Je ne dis mot, d’ailleurs que puis-je dire ? Devant ce paysage somptueux qui m’apaise, qui m’aspire Le ciel et la terre se confondent, aucun horizon ne se dégage A perte de vue le blanc est à la page Ce que je perçois, gomme un instant cette noirceur Qui jusqu’à présent tapissait mon cœur Que le manque de mon Ange ne peut laisser en paix Que le manque de mon Ange ne pourra occulter Mon cœur est à l’image de ce paysage, blanc, de l’absence de mon enfant La Voix de mon Ange, La voix de mon Ange tape à la porte de mon cœur Il veut me dire des choses pour apaiser ma douleur A peine ouverte je reçois alors un flot d’AMOUR immense Indescriptible émotion qui me met en transe Ce que je ressens me transporte, me transforme Cette douceur qui se dépose, cette sensation énorme Qui remplie mon cœur de tendresse, de caresses Qui habille mon âme de papier de soie Sur lequel est écrit l’AMOUR qu’il a pour moi Je suis tout autre, je me laisse envahir par mon Ange Je me laisse engloutir tout entier sans opposer la moindre résistance Je suis ailleurs, je suis un autre, je suis celui qu’il veut que je sois Le temps qu’il déverse son AMOUR dans lequel je me noie Triste monde Depuis que toi, mon fils, tu as quitté ce monde pour un ailleurs que j’espère meilleur Je prends le temps de regarder ce monde s’agiter Et ce que je vois et entends me fait hurler Je me sens de plus en plus marginalisé Sur mon propre sol, je me sens comme un étranger Que personne ne comprend, que personne ne veut entendre Concernant un sujet que je suis trop seul à défendre Et pourtant ce combat que je mène est un beau combat Un sacerdoce que depuis cinq ans je ne lâche pas Celui des droits de tout individu et notamment d’enfants Face à la maladie et sur lesquels trop souvent on dépose un voile blanc Je ne reçois que compassion mais c’est bien autre chose que j’attends On politise, on people lise» tout, et on humanise plus rien En continuant de la sorte on se prépare de terribles lendemains Les associations pourtant nombreuses ferment les portes Et cela, je ne le conçois, je ne le supporte Que penser également du silence de tous ces politiques Qui ne bougent, qui s’entêtent telles des bourriques A fermer les yeux, à ne penser qu’à eux Notre société n’est qu’artifice, attention qu’elle ne prenne feu Toute cette agitation stérile me déprime Un fossé se creuse et ce qui se dessine c’est une profonde abîme Le besoin alors de larguer les amarres, sortir les voiles, fuir tout ce tintamarre Partir très loin et tenir bon la barre Voir d’autres horizons, ne pas me retourner, simplement me souvenir Qu’un Ange désormais me fait prendre conscience que la vie est un leurre Dont certains profitent pour notre plus grand malheur Nous ne sommes maîtres de rien Et surtout pas de notre destin Nous devons suivre un chemin qui n’est plus le bon Nous sommes tombés dans un piège dont nous ne nous relèverons Solidarité, respect, humilité, fraternité, équité, dignité et tant d’autres bons mots Sont devenus des valeurs abstraites, qui ne font qu’accroître nos maux Je n’ai plus de rêve, je n’ai plus de vœu J’ai tout épuisé, je n’ai plus que des larmes dans les yeux Face à cette inconscience de la part de ceux qui nous dirigent Face aux mépris de ceux censés protéger nos enfants contre le pire Devant ce gâchis, cet inconcevable et abominable abandon Difficile, impossible d’accorder le pardon Je ne sais pourquoi je continue à me battre contre ces moulins à vents Mais je ne me sens pas capable de rester indifférent sur le sort de tant d’enfants Alors malgré tout je poursuis ma quête, j’affronte ce monde silencieux Avec pour seul espoir qu’un jour ce combat soit victorieux Après avoir perdu la bataille pour sauver mon fils, gagner enfin cette guerre contre le déni De la part de Mélanie pour Roselyne sa Maman chérie En ce jour du 16 janvier, Maman pour ta petite Mélanie Chasse de ton esprit cette mélancolie Cette date anniversaire, je sais, te rend si malheureuse Ces pensées qui font saigner cette plaie qui se creuse Qui t’empêche de pouvoir communiquer avec moi Alors que j’ai tant de choses à te dire pour que cesse ton effroi Je ne peux être en toi si tu fermes ton cœur et ton esprit Ouvre-toi toute entière que je puisse te transmettre mon énergie Sois plus sensible aux signes que je t’adresse sans cesse Pour te dire combien je t’aime, mes je t’aime » qui sont autant de caresses Pour atténuer cette souffrance qui ne te lâche pas et que tu ne veux lâcher Laisse-moi faire, laisse-toi faire et tu entendras ma petite voix de fée Te dire que la vie ne s’arrête pas en ce monde ou tu vis Que la vie continue dans ce monde où je suis Deux mondes parallèles qui peuvent communiquer Il suffit simplement de le vouloir avec force, avec ténacité Donne-moi la possibilité d'irriguer ton cœur de mon AMOUR Pour cela, pas de chagrin, ne m’envois que de belles pensées chaque jour Je te suis pas à pas, je partage chaque moment de ta vie Laisse en toi entrer ma lumière pour que je t'irradie Si toi tu ne me vois, moi en toi, je vois et je vis Ta petite Mélanie qui ne veut pas entendre sangloter sa Maman chérie Dis-moi Dis-moi que la vie ne s’arrête pas en ce monde attristant Dis-moi que tu n’es pas parti définitivement Dis-moi que tu existes, différent peut-être, mais que tu existes vraiment Dis-moi que la vie se poursuit ailleurs que sur cette terre Dis-moi que je suis et que je reste ton père Dis-moi que tu es heureux malgré cette séparation Dis-moi que tu me vois et que tu vis mes émotions Dis-moi tout, ne me laisse pas avec mes éternelles interrogations Répond-moi je t’en prie j’ai besoin de savoir Pour que s’installe en moi l’espoir de te revoir Je ne peux m’enfermer sans cesse dans ce purgatoire Illumine tout mon être du timbre de ta voix et chasse définitivement mon désespoir Que le chemin qu’il me reste à parcourir soit exempt de ronces Que s’ouvre enfin une autre voie parsemée de tes réponses Souvenirs Il est un endroit dans lequel je me réfugie très souvent à l'abri du tumulte et des gens, Un lieu doté d'un seul fauteuil dans lequel je m'installe confortablement Se déploie alors un immense écran blanc où se projettent des images d'antan La bobine du film de ma vie défile, un long métrage émouvant Qui me fais revivre tous ces merveilleux et inoubliables moments Rejouer ainsi des scènes de ma vie, sans les dénaturer un seul instant Rejouer encore et encore ce qui n'est plus et qui me manque tant Aucun entracte possible, ces moments là se vivent intensément Etre pendant quelques minutes, quelques heures hors du temps présent Mon esprit est devenu une salle de projection que j'ai du mal à quitter Difficile d'arrêter ce festival d'images qui me renvoie dans un monde que j'ai tant aimé Nostalgie d'un temps révolu qui me manque et que jamais je n'oublierais Un Ange a laissé dans ma mémoire des instants de vie qui ne peuvent s'effacer Le cœur au centre de nos pensées Le cœur n’est pas qu’un organe alimenté par le seul flux sanguin Le cœur est aussi un réceptacle où s’entreposent joies et chagrins Laissant des marques, des traces, des stigmates dont on ne soupçonne la portée Qui nous font avancer, qui nous font stagner, qui nous font reculer Incessants mouvements d’humeurs qui rythment les battements du cœur Il s’emballe, il s’enflamme au moindre bonheur Il se déchire, se brise lorsque survient un grand malheur Lorsqu’un enfant s’envole, c’est lui qui est frappé Blessé, meurtri, il sera éternellement atrophié Un trou immense ampute désormais les belles pensées Une plaie béante qui jamais ne cicatrisera Qui jamais, au grand jamais ne se refermera Le cœur est à l’image de nos ressentis, de nos sensations Le cœur ne ment, le cœur ne triche, Il est au centre de nos émotions Il est devenu une terre d’accueil dans laquelle nous nous réfugions Pour méditer et communiquer avec celui ou celle qui nous manque tant Notre Ange, notre Enfant, notre Chair, notre Sang Les seuls ingrédients qui alimentent à présent nos cœurs de Parents Ce sont les belles images et les douces voix de nos Enfants Que seul le cœur d’une Mamange, d’un Papange, peuvent voir et entendre Ce cœur où il est bon et nécessaire de s’étendre La voie du cœur est le seul chemin à emprunter pour retrouver un minimum de bonheur Avoir foi en son cœur pour que s’allume cette nécessaire source de chaleur Haut les cœurs, toujours plus haut pour être en symbiose avec nos petits cœurs ailés Cœur contre cœur pour que jaillissent nos plus belles pensées Tel un arc en ciel qui annonce l’accalmie Après la pluie des larmes, poindre un peu de soleil pour affronter la vie Cœurs d’Enfants, d’Adolescents, dans nos Cœurs de Parents vous êtes bien présents Cette vie devant soi Les heures filent, les jours s’enfilent, les mois s’effeuillent La vie s’écoule monotone et comme toujours la peine me ronge Je me laisse aller, je me laisse dominer par mes sentiments Je tourne, je vire, je ne suis qu’une ombre parmi les hommes Le vide, le manque, l’absence de mon fils me transperce le cœur et l’esprit Je fais semblant, toujours semblant je vis dans un monde parallèle Dans un monde irréel, un monde imaginaire nécessaire à ma survie Je sombre souvent lorsque le temps est gris Je n’attends qu’une chose c’est une éclaircie Je vis les yeux sans cesse levés vers le ciel Cet univers où se trouve désormais un Ange, mon Ange Je me pose tant et tant de questions sur cette existence Des questions qui me reviennent comme un boomerang Je voudrais comprendre cette épreuve qu’est la perte de son Enfant Comprendre sa signification et pouvoir avancer, redémarrer Reprendre possession de mon être, redevenir vivant parmi les vivants Entrevoir avec sérénité les jours, les mois et les saisons Qui me reste à passer avant de retrouver celui qui m’attend patiemment Toi la mort Toi la mort qui a pris mon Enfant Toi la mort qui l’a drapé d’un voile blanc Tu m’as ôté ma joie de vivre Tu as gommé à jamais mon sourire Tu n’as pas seulement emporté mon Enfant Tu as pris une partie de mon être également Tu as d’un trait effacé tous mes repères Tu me fais vivre chaque jour un enfer Tu m’as retiré ce que j’avais de plus cher Tu m’as déchu de mon titre de père Tu as détruit les espérances d'une mère Tu m’as meurtri au plus profond de ma chair Toi la mort qui frappe par traitrise sans t’annoncer Toi la mort maintenant je te connais Je t’attends sans peur désormais Viens n’attend plus, viens me chercher Délivre- moi de ces mauvaises pensées Toi la mort tu es devenue ma délivrance Toi la mort fais que cesse ma souffrance Et déposes-moi auprès de mon fils bien-aimé Toi la mort, accordes-moi cette dernière volonté A vous qui pensez sans le vivre A vous, qui gambadez sur le chemin de la vie sans détours A vous, qui croquez la vie comme on déguste une pomme d’amour A vous, que je côtois les jours de labeur dans cette grande tour A vous, qui avez facilement oublié ce que la vie m’a ôté A vous, qui ne pouvez comprendre que jamais, moi, je n’oublierai A vous, qui pensez que le temps atténue la douleur A vous, qui croyez que j’ai retrouvé un minimum de bonheur J’ai envie de vous crier à la face, que rien ne s’efface Vous dire que la souffrance est tenace Malgré le temps qui passe Vous dire, que je n’ai plus les mêmes envies Que mon quotidien n’est que survie Alors, de grâce, acceptez, que de temps en temps je sois triste Acceptez, que de temps en temps je m’éclipse Acceptez que je ne sois plus celui que j’étais avant Acceptez, que je ne puisse faire toujours semblant Acceptez que je ne partage plus certaines de vos valeurs Accordez-moi au moins cette faveur Je ne vous demande pas de porter mon fardeau Ce serait beaucoup trop et cela sonnerait faux Je ne vous demande pas de vous mettre à ma place Je vous demande seulement un peu de complaisance Je vous demande de m’accorder un peu d ’indulgence Si très souvent je ne suis pas omniprésent Si par moment mon esprit est absent Absorbé par des pensées permanentes pour celui qui me manque Mon Enfant » J’attends le Printemps Dans quelques jours l’hiver cédera sa place non sans résistance Le printemps en embuscade attend le bon moment pour faire surface Réchauffer la terre mais aussi nos corps et nos cœurs Meurtris et glacés par ces mois de froideur La nature se prépare à revêtir ses belles couleurs Les oiseaux répètent en toute discrétion les chants annonciateurs Nous aussi, piaffons d’impatience pour cette nouvelle saison Ouvrir grand les fenêtres et chasser enfin l’odeur du charbon Faire rentrer de nouvelles essences pour ressentir une toute autre atmosphère Passer un grand coup de balai pour chasser les hivernales poussières Accueillir comme il se doit cette douceur pour qu’elle s’installe durablement Mettre au placard, sans aucun regret, ces lourds manteaux encombrants Ranger soigneusement, pulls, écharpes, bonnets et gants Printemps, joli printemps, je t’attends depuis si longtemps Jamais aucune autre saison je n’ai languis autant Viens irradier mon cœur de tes doux rayons de soleil Viens me sortir de cet interminable sommeil Printemps, joli printemps pointe vite ton nez Prend racine et chasse nos sombres pensées Fais jaillir les fleurs nouvelles tel un feu d’artifice Que je puisse en cueillir et les déposer là où se trouve mon fils Je t’aime mon Ange Je t’aime, tu ne dois jamais en douter Je t’aime, comme tu ne peux l’imaginer Je t’aime, avec tant de force Je t’aime et cela me renforce Je t’aime, cela m’aide à vivre Je t’aime et ainsi je te vais vivre Je t’aime, quelque soit le jour de la semaine Je t’aime et te le dire sans cesse atténue ma peine Ce verbe je le chante à toutes heures Je le déclame sans aucune pudeur Il m’apporte tant de bonheur Le conjuguer au passé le dénature Je ne peux utiliser que le présent et le futur Toi mon Ange sur le toit du monde De mes je t’aime» je t’inonde Entend, reçois c’est pour toi Que ces je t’aime » s’enracine en toi Et te fasse grandir, évoluer Dans ce nouveau monde dans lequel tu es J’aime et j’aimerai toujours ce verbe Qui jamais ne sera éphémère Dans le coeur d’un père et d’une mère