CarlGustav Jung. 107. La solitude ne vient pas de l'absence de gens autour de nous, mais de notre incapacité à communiquer les choses qui nous semblent importantes. Carl Gustav Jung. 82. On ne peut voir la lumiÚre sans l'ombre, on ne peut percevoir le silence sans le bruit, on ne peut atteindre la sagesse sans la folie.
Virginie Efira et Pierre Niney dans le film "20 ans d'Ă©cart". EuropaCorp Distribution L'affaire a beau ĂȘtre sĂ©rieuse, elle n'empĂȘche pas l'humour... Caroline* le supplie d'attendre encore un peu avant de la placer en maison de retraite. Alex lui promet de l'aider Ă enfiler ses bas de contention quand elle sera vieille. Et de lui faire installer une baignoire Ă porte dans la salle de bains. A condition qu'elle soit trĂšs gentille avec lui, cela s'entend. En retour, elle se moque de lui quand elle le trouve affalĂ© dans le canapĂ© du salon, une Nintendo entre les mains, en rentrant du boulot "Mais tu es un vĂ©ritable gamin !". Leur diffĂ©rence d'Ăąge - dix-sept ans et trois mois -, Caroline et Alex, en couple depuis bientĂŽt cinq ans, aiment Ă en rigoler. Il n'empĂȘche l'Ă©lĂ©gante diĂ©tĂ©ticienne, toujours en jupe et talons hauts, a beau porter magnifiquement ses 51 printemps au cĂŽtĂ© de son homme, 34 ans, elle n'est pas aussi sereine qu'il n'y paraĂźt. Caroline se voit vieillir. Et cette idĂ©e lui donne parfois le vertige Alex la dĂ©sirera-t-il encore dans dix ans ? Caroline et Alex forment un couple atypique... mais de moins en moins. Selon l'Insee, les unions oĂč la femme est la plus ĂągĂ©e reprĂ©sentaient 16% des couples formĂ©s dans les annĂ©es 2000, contre 10% de ceux des annĂ©es 1960. Dans 1 cas sur 100, la conjointe affiche mĂȘme dix ans de plus au compteur, voire davantage, que son compagnon. Une Ă©volution certes timide, mais qui reflĂšte bien l'Ă©volution des moeurs. Offre limitĂ©e. 2 mois pour 1⏠sans engagement Car c'est un fait n'en dĂ©plaise au couple Macron vingt-quatre ans d'Ă©cart d'Ăąge en faveur de la premiĂšre dame, Ă la superbe Sharon Stone et Ă son nouveau fiancĂ© l'entrepreneur italien Angelo Boffa, dix-neuf ans de moins que l'actrice, ou encore Ă la sulfureuse Madonna collectionneuse invĂ©tĂ©rĂ©e de jouvenceaux, le modĂšle traditionnel et universel selon lequel l'homme est plus ĂągĂ© que la femme a toujours la cote. Le prĂ©sident Emmanuel Macron et son Ă©pouse Brigitte Macron, le 17 juin 2017 au HUGUENCelui-ci a en moyenne deux ans et demi de plus que sa partenaire, rĂ©vĂšle la mĂȘme Ă©tude, publiĂ©e en 2016. En matiĂšre de couple, les clichĂ©s centenaires de l'homme en recherche d'un "ventre" - et donc d'une femme jeune, jolie et fertile - et d'une femme "en quĂȘte d'un protecteur" continuent de façonner en partie notre modĂšle de couple, comme l'explique l'historienne AgnĂšs Walch, auteure d'OĂč va le mariage ? Fayard. La diffĂ©rence d'Ăąge, jusqu'alors, Ă©tait un indicateur comme un autre de la domination masculine, en somme. Vers une Ă©galitĂ© des sexesMais un vent nouveau souffle sur la sociĂ©tĂ© depuis une vingtaine d'annĂ©es. Les hommes ne sont plus les seuls Ă pouvoir prĂ©tendre conquĂ©rir plus jeune qu'eux. Faut-il y voir le signe d'une plus grande Ă©galitĂ© entre les sexes, voire un coup supplĂ©mentaire portĂ© au modĂšle patriarcal vacillant ? "Depuis que les femmes ont acquis l'indĂ©pendance financiĂšre, elles n'ont plus besoin de quelqu'un pour faire bouillir la marmite, affirme AgnĂšs Walch. Elles veulent vivre avec qui bon leur semble, sans rĂ©flĂ©chir en termes d'Ăąge, et sont d'autant plus dĂ©complexĂ©es de s'afficher avec un partenaire plus jeune qu'il existe aujourd'hui une pluralitĂ© de modĂšles de conjugalitĂ© on peut se marier, se pacser, vivre en union libre et mĂȘme Ă©pouser une personne du mĂȘme sexe." Dire que c'est facile de vivre avec un jeunot serait nĂ©anmoins un poil exagĂ©rĂ©. "Ces couples sont confrontĂ©s aux mĂȘmes problĂ©matiques que les autres, comme le sexe, la gestion de l'argent, les relations avec la belle-famille ou la rĂ©partition des tĂąches mĂ©nagĂšres, soutient Yvon Dallaire, psychologue et spĂ©cialiste des relations hommes-femmes. Ils doivent aussi opĂ©rer quelques ajustements supplĂ©mentaires, en raison de leurs diffĂ©rences de goĂ»ts, de prioritĂ©s, ou de rythme - monsieur peut aimer sortir, alors que madame est souvent fatiguĂ©e, par exemple -, et, surtout, surmonter un obstacle de taille le regard des autres." Quand l'heure des prĂ©sentations officielles sonne, ce qui d'ordinaire ressemble Ă une simple formalitĂ© pour un couple lambda peut virer au cauchemar. HĂ©lĂšne, 61 ans, mais un physique Ă faire pĂąlir beaucoup de jeunes femmes, se souvient encore de la colĂšre de ses deux filles quand elle leur a annoncĂ© qu'elle avait rencontrĂ© MattĂ©o, un Calabrais de vingt-quatre ans son cadet. "Tu as complĂštement perdu la tĂȘte", avaient hurlĂ© les adolescentes, au bord de l'hystĂ©rie. Dix-sept ans et un mariage en catimini plus tard, les repas de famille sont courtois, mais sans plus. Ariane, la meilleure amie de Samia, elle, lui a tournĂ© le dos lorsque sa relation avec Tristan douze ans de moins qu'elle a commencĂ© Ă prendre une tournure sĂ©rieuse. "A croire qu'elle Ă©tait jalouse", dĂ©plore la pĂ©tillante quadra, plus blessĂ©e qu'elle ne le laisse entendre. Le vilain mot de "cougar"Autant le savoir la combinaison femme mĂ»re-jeune Ă©phĂšbe continue de dĂ©ranger et de faire jaser. On imagine qu'elle ne pense qu'Ă s'"envoyer en l'air" ou qu'elle ne supporte pas l'idĂ©e de vieillir, on le suspecte de se faire entretenir, de rechercher une initiatrice, voire une mĂšre, ou d'avoir peur de s'engager. Un vieux monsieur au bras d'une midinette attire indĂ©niablement moins les foudres. Qui s'offusque que Mick Jagger ait cinquante-deux ans de plus que sa compagne ? C'est injuste, mais tel est le quotidien de ces femmes. A 44 ans, Elise ne compte plus, par exemple, les regards moqueurs, les clins d'oeil appuyĂ©s et les sous-entendus graveleux qu'elle a dĂ» endurer depuis que Romain, 29 ans, est entrĂ© dans sa vie, l'an dernier, aprĂšs un premier mariage ratĂ©. "J'ai parfois le sentiment d'ĂȘtre une bĂȘte curieuse, ou mĂȘme une femme de mauvaise vie, raconte cette jolie rousse au teint clair. C'est sordide, car nous nous aimons. Notre relation n'a rien d'une histoire de cul." Le pire pour elle ? Lorsqu'on lui dit qu'elle est une cougar, un terme pĂ©joratif sans Ă©quivalent masculin. "J'ai l'impression d'ĂȘtre une 'vieille peau', prĂȘte Ă sauter sur le premier minet qui passe, se dĂ©sespĂšre-t-elle. Je ne me suis jamais posĂ© la question de notre diffĂ©rence d'Ăąge. Avant Romain, j'ai connu des hommes de ma gĂ©nĂ©ration, et mĂȘme plus vieux, je n'aime pas tous les post-ados !" Lui prĂ©fĂšre se marrer quand on le traite de gigolo ou de toy boy "Un objet sexuel ? Au secours, non ! Ăa me bloquerait totalement. Et puis je vous rassure j'ai vĂ©cu avant elle." Et d'ajouter "Franchement, notre Ă©cart d'Ăąge ne se voit pas tant que ça je suis dĂ©jĂ un peu chauve et Elise, elle, est splendide. Je n'ai jamais rencontrĂ© quelqu'un qui assume autant sa fĂ©minitĂ© et sa sensualitĂ© !" Plus vulnĂ©rables que les autres ?"Vivre avec un compagnon plus jeune suppose aussi et surtout d'avoir les mĂȘmes attentes et le mĂȘme projet familial", glisse encore Yvon Dallaire. Le dĂ©sir d'enfant, viscĂ©ral pour l'un, non souhaitĂ© ou trop tardif pour l'autre, peut en effet faire voler en Ă©clats la plus belle des histoires d'amour. C'est ce qui a bien failli arriver Ă CĂ©cile et Ludovic. Lorsque cette enseignante de 49 ans a croisĂ© la route de son amoureux, voici presque dix ans, elle avait Ă©tĂ© claire revivre les couches et les biberons Ă l'approche de la quarantaine... franchement, trĂšs peu pour elle. Coup de bol lui a 30 ans et n'en veut pas non plus spĂ©cialement. A l'Ă©poque. Car voilĂ qu'avec le temps, la question commence Ă le tarauder. Elle a dĂ©passĂ© l'Ăąge, il succombe aux charmes de la jeunesse, envisage de la quitter pour fonder une famille... avant de se raviser. Meurtrie, mais toujours trĂšs Ă©prise, CĂ©cile a fermĂ© les yeux sur l'Ă©cart de conduite de Ludovic, mais elle sait qu'elle ne lui laissera pas une seconde chance. "S'il me trompe Ă nouveau, je lui demanderai de partir, confie-t-elle. Aucune femme ne peut exiger d'un homme qu'il fasse le deuil d'un enfant Ă lui." Autre risque pour ces Harold et Maude des temps modernes devenir moins assortis avec le temps. C'est une Ă©vidence l'Ă©cart d'Ăąge se creuse avec les annĂ©es. Ne dit-on pas que celles-ci comptent double Ă partir d'un certain cap ? Manuel, mariĂ© il y a dix-sept ans Ă Annie, le constate "J'ai 47 ans, elle 58, et je m'aperçois pour la premiĂšre fois qu'il y a un dĂ©calage entre nous. Je crois qu'elle supporte mal que je continue Ă mener une vie active et Ă rencontrer des gens, alors qu'elle tourne en rond Ă la maison depuis qu'elle a pris sa retraite anticipĂ©e." Pour l'heure, Manuel veut continuer Ă aller de l'avant "Nous avons le projet d'ouvrir une maison d'hĂŽte dans le Bordelais d'ici deux ou trois ans." Faut-il en conclure que ces couples sont plus vulnĂ©rables que les autres ? C'est quitte ou double, soutiennent les spĂ©cialistes. Soit ils se fragilisent au fil du temps, soit ils se fortifient de leur diffĂ©rence assumĂ©e et de leur complĂ©mentaritĂ©. Car l'Ă©cart gĂ©nĂ©rationnel peut aussi ĂȘtre le ciment de leur histoire. Les intĂ©ressĂ©s prĂ©fĂšrent, eux, ne pas se focaliser "MĂȘme si notre relation ne doit pas durer, cinq ou dix ans de bonheur ensemble, c'est toujours ça de pris", disent-ils avec philosophie. Bien malin, de toute façon, celui qui peut prĂ©dire avec certitude ce qu'il adviendra de son couple. Et ce, quelle que soit la diffĂ©rence d'Ăąge entre les conjoints. * Certains prĂ©noms ont Ă©tĂ© modifiĂ©s. Les plus lus OpinionsLa chronique de Pierre AssoulinePierre AssoulineEditoAnne RosencherChroniquePar GĂ©rald BronnerLa chronique d'AurĂ©lien SaussayPar AurĂ©lien Saussay, chercheur Ă la London School of Economics, Ă©conomiste de l'environnement spĂ©cialiste des questions de transition Ă©nergĂ©tique
11 Devenir (plus) optimiste. C'est sĂ»r : se faire plaquer par son mec et passer d'un grand appartement de 80mÂČ Ă 2 Ă un petit studio en rez-de-chaussĂ©e toute seule, ça a de quoi entamer le moral. Mais bon : ce n'est pas parce que l'on vit un moment difficile que cela doit nous plonger dans une spirale nĂ©gative.
TEMOIGNAGE RMC - Les toxicomanes et dealers de crack continuent de pourrir la vie de nombreux habitants du nord-Est de Paris. Pierre en fait partie et tĂ©moigne d'une situation qui empire chaque crack continue de faire de ravages, et gangrĂšne des quartiers entiers partout dans le monde. C'est toujours le cas du Nord-Est de Paris qui n'a toujours pas trouvĂ© de solution Ă ce sempiternel sĂ©curiser le malfamĂ© quartier de "Stalincrack" prĂšs de le station de mĂ©tro Stalingrad, la maire de la Paris, Anne Hidalgo, a proposĂ© plusieurs sites mĂȘlant soin, hĂ©bergement et espaces de consommation pour les toxicomanes dans un courrier adressĂ© lundi au Premier ministre Jean riverain du jardin d'Eole n'est pas convaincu, et a partagĂ© sa colĂšre et son exaspĂ©ration ce mardi sur RMC dans Apolline Matin.>>> A LIRE AUSSI - "Ce n'est pas Ă nous de bouger" les riverains de plus en plus tendus prĂšs de "Stalincrack" oĂč l'insĂ©curitĂ© rĂšgne"Beaucoup de personnes ont dĂ©mĂ©nagĂ©, ce n'est plus vivable""C'est une trahison totale. Le discours d'Anne Hidalgo Ă©tait assez bancal pour ne pas dire un peu un tissu de mensonges. Les toxicomanes sont Ă l'entrĂ©e du parc, trois entrĂ©es sur quatre sont condamnĂ©es et squattĂ©es par les consommateurs, et surtout par les terme mentir est peut-ĂȘtre un peu fort mais c'est la rĂ©alitĂ© car c'est elle qui a créé cette Ă©vacuation sans consulter la prĂ©fecture de police et aprĂšs, demande Ă la prĂ©fecture de police d'intervenir...Beaucoup de personnes ont dĂ©mĂ©nagĂ©, ce n'est plus vivable. La majoritĂ© des gens voudraient partir mais n'ont pas les moyens. L'insulte est facile sur les riverains en disant "c'est des fachos" ou "c'est des bobos". On aime tous ce quartier et on ne comprend pas pourquoi ce serait Ă nous de bouger.""Je suis vraiment trĂšs choquĂ© car depuis depuis deux mois les personnes sont de plus en plus jeunes""Moi qui suis au contact avec les consommateurs, ils nous demandent 'Pourquoi vous ne vous attaquez pas aux dealers?'. Ca touche tous les milieux et toutes les classes sociales le crack, je suis vraiment trĂšs choquĂ© car depuis depuis deux mois les personnes sont de plus en plus jeunes. Des jeunes de 16-17 ans qui tombent dedans et ça c'est quelque chose que je refuse d'accepter car ce sont des gens qu'on peut encore aider.""Quand je parle aux fonctionnaires de police la plupart sont dĂ©couragĂ©s et ne veulent plus intervenir sur place""Les dealers, ce sont nos voisins, ils sont tous identifiĂ©s, mais ça fait deux ans qu'on vit avec eux, la plupart son encore lĂ et c'est ça qu'on ne comprend pas. Quand je parle aux fonctionnaires de police la plupart sont dĂ©couragĂ©s et ne veulent plus intervenir sur place. Et je peux le comprendre, car ça sert Ă quoi d'arrĂȘter quelqu'un qui ressort le lendemain?Pour en sortir c'est trĂšs compliquĂ©, cette bĂȘte qui a Ă©tĂ© créé qui est le trafic de crack qui pullule et grossit de mois en mois depuis quasiment deux ans maintenant a totalement Ă©chappĂ© aux pouvoir municipaux et aux pouvoirs de l'Etat car c'est une responsabilitĂ© collective."
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ce n est plus moi qui vit