Voiciles 14 tirages photo des 14 stations du chemin de croix. Chaque photo a Ă©tĂ© fixĂ©e numĂ©riquement et repeinte. Les photos originales avaient plus de 150 ans! ***** Les OPTIONS D’EXPÉDITION sont les suivantes : * Domestique: USPS Mail avec suivi * International: USPS Standard (sans suivi) et USPS
Avant le chemin Les chemins d’OrientSont des chemins de croixQu’il m’a fallu parfois emprunterIl n’y avait pas d’icĂŽnes dorĂ©esNi de lyrisme orientalLe long de ces calvairesPas de poĂ©sie non plusOn ne voyait que la rĂ©alitĂ©BruteDouloureuseContemporaineCar sur cette terreCouronnĂ©e d’épinesLa lumiĂšre et les tĂ©nĂšbresLes miasmes et les parfumsLes chants sacrĂ©s les chants de haineSe mĂȘlentsans filtre ni dĂ©tourSous le ciel immense de DieuMais la pluie tombe sur l’OrientComme des larmes sur un visageEt tout son peuple attendque l’orage passeComme une rĂ©surrectionQui ne vient pas. Station 1 JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mort Les chemins d’Orient. Sont des chemins de Dieu. C’est lĂ  que je l’ai vu. Sur les portes de Mossoul. Le signe de son Nom. À Beyrouth, j’ai entendu. La dĂ©tresse de son peuple. Et Ă  Damas, son silence. Ponce Pilate rĂ©gnait. Sur les palais prĂ©sidentiels. Les pharisiens prĂȘchaient. Dans le Temple des religions. Et Barabbas hantait les rues. L’arme Ă  la main. Sur la route des ruines. L’encens des villes millĂ©naires. Avait une odeur de poudre. Et de chemins d’Orient. Sont des chemins de croix. Et dans leurs bas-cĂŽtĂ©s. Les enfants ramassent. Des cadavres de balles. Station 2 JĂ©sus est chargĂ© de sa croix Sommes-nous Ă  JĂ©rusalem. À Bagdad, dans les souks d’Alep. Ou le port de Beyrouth ? Peu importe le lieu. Peu importe l’époque. Ce sont toujours les mĂȘmes visages. Les mĂȘmes cris. Des printemps avortĂ©s. Le dĂ©sespoir, la haine, la colĂšre. Guidant le peuple. Au Golgotha. Ce mĂȘme peuple qui hurlait Qu’on le crucifie ! Qu’on le crucifie ! » Cette foule. Fait-elle tomber les murs ? Pour en bĂątir d’encore plus hauts. Pour se venger. Pour donner un avenir Ă  ses enfants. Pour s’arracher Ă  son fardeau. Qui croit-elle vraiment sauver ?Dans la fureur et le chaos. Elle seule demeure. Comme une certitude. La croix. Station 3 JĂ©sus tombe sous le poids de sa croix Les chemins d’Orient. Sont des chemins de peine. Mais ce n’est pas de la peine. Ni de la peur. C’est de l’effroi. Qui incendie les yeux. De l’homme qui tombe. Pour la premiĂšre regard. C’est le regard du corps souffrant. Du Christ. Celui de l’Orient. Que chaque nouveau coup. Chaque nouvelle guerre. RamĂšne Ă  la premiĂšre chute. De celui qui supplia le ciel. PĂšre ! sauve-moi de cette heure ! »Allons relĂšve-toi. Et marche. Il te faut vivre encore. Station 4 JĂ©sus rencontre sa mĂšre Des dĂ©combres de Damas. Aux ruines de Sanaa. Des sables de Ninive. Aux murs de JĂ©rusalem. Les chemins d’Orient. Sont criants. De silences Marie. MĂšre de toutes les mĂšres. Madone de nos douleurs. Et gardienne de notre espĂ©rance. Avec l’humanitĂ©, elle souffre. Son cƓur saigne. Autant que son Pour l’entendre tout bas. Car ses yeux sont sans pleurs. Et sa bouche est sans voix. L’Évangile dit peu l’étendue. De ses maux. Nul langage ne peut l’écrire. Rien n’est Ă  sa mesure. MĂȘme le silence. Crie dans la nuit. Station 5 Simon de CyrĂšne aide JĂ©sus Ă  porter sa croix Au milieu des tĂ©nĂšbres, Ils sont une lueur. Une main tendue. Vers la dĂ©tresse. Un phare. Dans l’insondable hommes et des femmes. Des anciens et des plus jeunes. Ces saints du quotidien. Ces inconnus au cƓur immense. Qui par leur dĂ©vouement. Leur amour. Leur prĂ©sence. Soutiennent la croix des autres. Sans question ni jugement. Sans bruit. Dans l’effort et la joie. Dans la fatigue et la douleur. Combien de fois n’ont-ils pas. Failli chuter ou renoncer ?Dans notre marche. OĂč chaque pas est une priĂšre. N’oublions pas. Les silencieux disciples. De Simon de CyrĂšne. Ils portent l’Orient et le monde. À bout de bras. Station 6 VĂ©ronique essuie la face de JĂ©sus Parmi les plaintes et les ombres. Entre les coups et les crachats. Il en est comme VĂ©ronique. Que la tendresse guide. Pour consoler un suppliciĂ©. Que le courage soutient. Pour braver des hommes en armes. Que la bontĂ© Ă©claire. Pour laver le visage de visage. C’est celui de l’Orient. Meurtri, humiliĂ©, souffrant. AbandonnĂ©. Et ses nombreuses plaies. Sont si profondes. Que rien. Sinon l’Amour. N’arrive Ă  les panser. Station 7 JĂ©sus tombe pour la deuxiĂšme fois Du sang. De la poussiĂšre. La vue se brouille. Tout est allĂ© si vite. Hier on cĂ©lĂ©brait ton entrĂ©e. À JĂ©rusalem. Tu rompais le pain avec tes amis. On t’appelait Rabbi. Aujourd’hui tu es seul. À trĂ©bucher dans les toi aussi mon bel Orient. Terre d’Évangile et de prophĂštes. Ton Ăąge d’or s’il en fut un. Est derriĂšre toi. Ton corps est pris dans une spirale. Qui l’aspire vers le fond. Et s’il se relĂšve. Ce n’est que pour chuter encore. Tu es comme un damnĂ©. Sur un chemin de croix. Qui marche Ă  l’envers. Chaque pas semble t’éloigner. Contre toute espĂ©rance. De la rĂ©surrection. Station 8 JĂ©sus console les filles de JĂ©rusalem Vous qui voyez l’Orient de loin. Ou de trĂšs prĂšs. Et qui l’accompagnez. Avec vos larmes. Et vos priĂšres. Vous ĂȘtes sa qui soignez le corps blessĂ©. De l’ĂȘtre aimĂ©. En lui offrant un peu de vous. Vous allĂ©gez la croix du qui souffrez. Dans la solitude et l’indiffĂ©rence. SĂ©chez vos larmes. Car tout au long du chemin. Et jusqu’au bout. La prĂ©sence invisible de Dieu. Comme un ami. RĂ©parera vos cƓurs. Station 9 JĂ©sus tombe pour la troisiĂšme fois À trop tomber on se demande. S’il faut encore se relever. Sur une terre oĂč les ancĂȘtres. Les attaches. Les souvenirs. L’espĂ©rance mĂȘme. Ne suffisent plus. Depuis deux millĂ©naires. A-t-on encore la force de porter. Sur la terre du Christ. Le poids de son incarnation ?Quand le chemin de croix. Ne finit pas. Et qu’on ne trouve plus de sens. À la souffrance. À sa prĂ©sence. Qu’un autre avenir. Comme une Terre promise. Appelle ailleurs. Pourquoi rester ?Sur les chemins d’Orient. L’exil est une dĂ©chirure. Partir c’est mourir un peu. Station 10 JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtements Te voilĂ  nu. Comme cet homme au poing levĂ©. Comme au premier jour. DĂ©pouillĂ© par la cupiditĂ©. De ceux-lĂ  mĂȘmes. Qui devraient le voilĂ  nu. Et tes plaies sont Ă  vif. Tu te mets debout. Mais la douleur et l’impuissance. T’ voilĂ  nu face Ă  tes regrets. Et aux interrogations. De ton Ăąme. Qui ne sait plus oĂč elle va. Ni qui elle conversion. Se rĂ©volter ne sert Ă  rien. Car cet Orient-lĂ , ce monde-lĂ . Qui se dĂ©pouille lui-mĂȘme. Parce qu’il ne veut pas mourir. Ne peut pas renaĂźtre. Station 11 JĂ©sus est attachĂ© Ă  la croix Les chemins d’Orient. Sont baignĂ©s par le soleil. Mais dĂ©jĂ  le crĂ©puscule sont partis. Vers d’autres lieux. D’autres chemins d’autres calvaires. Il ne reste que les bourreaux. Et l’anonyme foule. Que l’on crucifie Ă  petit feu. Dont une poignĂ©e demeure. Sur la Terre sainte oĂč ils sont nĂ©s. Pour vivre et tĂ©moigner. Jusqu’au dernier martyr. Pour les autres. Ceux qui n’ont plus la force. D’aucuns soupirent parfois. Tant qu’un rayon de soleil brĂ»le. Encore. Pourvu qu’on en finisse. Vite. Station 12 JĂ©sus meurt sur la croix Les chemins d’Orient. Sont des chemins d’ le jour. Et pourtant il fait nuit. Le sol tremble. Comme un soir de 4 aoĂ»t. À travers les tĂ©nĂšbres. Et le ricanement des bourreaux. Un cri dĂ©chire le ciel. Éli, Éli, lema sabactani ? »Cet appel c’est celui de l’Orient. TranspercĂ© dĂ©sespĂ©rĂ© oubliĂ©. Avant d’avoir rendu. Son dernier souffle. C’est la nuit. Dieu paraĂźt absent. Mais dans l’absence. Une voix a parlĂ©. Vraiment, c’était le Fils de Dieu ! ». Cette voix du centurion. Qui dit tout. Qui sauve tout. Donne une raison d’y croire. Et de ne pas sombrer. Station 13 JĂ©sus est descendu de la croix et remis Ă  sa mĂšre Les chemins d’Orient. Sont des chemins de larmes. Et de femmes en Marie. MĂšre vĂ©nĂ©rĂ©e. Par le croissant et par la croix. Combien de pietĂ  ont aprĂšs toi. Dans le mĂȘme linceul. Soutenu l’insoutenable. Combien ont aprĂšs toi. SerrĂ© le corps sans vie. De leur enfant. Liban, Irak, YĂ©men, Syrie, Égypte, Turquie, Iran, IsraĂ«l, Palestine, ArmĂ©nie, Afghanistan. Maintenant l' les chemins d’Orient. Sont des chemins de larmes. OĂč les femmes sont voilĂ©es. D’un linceul de deuil. Station 14 JĂ©sus est mis dans le sĂ©pulcre Les chemins d’Orient. Sont des chemins de croix. Qui s'achĂšvent au lĂ  que notre marche. Avec son cortĂšge de larmes et de souffrance prend fin. Mais le sĂ©pulcre. N’est pas la fin du voyage. C’est un nouveau dĂ©part. Vers un lumineux mystĂšre. OĂč la mort n’a pas le dernier mot. Car les chemins d’Orient. Sont des chemins de rĂ©demption. Qu’il faut traverser en prophĂšte. Pour toucher la lumiĂšre. Nul ne peut atteindre l’aube. Sans passer par le chemin de la nuit ». Nous dit Khalil l’aurore approche. L’orage est passĂ©. C’est la rĂ©surrection qui vient.>>> À lire aussi sur PĂąques dans l’Évangile
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IntroductionLes textes des mĂ©ditations sur les quatorze stations du rite de la Via Crucis de cette annĂ©e ont Ă©tĂ© Ă©crits par quinze jeunes, ĂągĂ©s de 16 Ă  27 ans. Il y a donc deux principales nouveautĂ©s la premiĂšre n’a pas son pareil dans les Ă©ditions du passĂ© et concerne l’ñge des auteurs, jeunes et adolescents neuf d’entre eux sont Ă©tudiants au lycĂ©e de Rome Pilo Albertelli ; la seconde consiste dans la dimension chorale » de ce travail, symphonie Ă  plusieurs voix, aux tonalitĂ©s et aux timbres divers. Ce ne sont pas les jeunes » qui existent, mais Valerio, Maria, Margherita, Francesco, Chiara, Greta
Avec l’enthousiasme typique de leur Ăąge, ils ont acceptĂ© le dĂ©fi qui a Ă©tĂ© proposĂ© par le pape au cours de cette annĂ©e 2018, dĂ©diĂ©e en gĂ©nĂ©ral aux jeunes gĂ©nĂ©rations. Ils l’ont fait avec une mĂ©thode prĂ©cise. Ils se sont rĂ©unis autour d’une table et ils ont lu les textes de la Passion du Christ selon les quatre Évangiles. Par consĂ©quent, ils se sont mis devant la scĂšne de la Via Crucis et ils l’ont vue ». AprĂšs la lecture, respectant le temps nĂ©cessaire, chacun des jeunes s’est exprimĂ© en disant quelle particularitĂ© de la scĂšne l’avait frappĂ©. Et ainsi il a Ă©tĂ© plus simple et naturel d’assigner chaque mots-clĂ©s, trois verbes, marquent le dĂ©veloppement de ces textes surtout, comme on l’a dĂ©jĂ  relevĂ©, voir, puis rencontrer, enfin, on est jeune, on veut voir, voir le monde, tout voir. La scĂšne du Vendredi Saint est puissante, mĂȘme dans son atrocitĂ© la voir peut pousser Ă  la rĂ©pulsion ou bien Ă  la misĂ©ricorde et donc, Ă  aller Ă  la rencontre. Justement comme fait JĂ©sus dans l’Évangile, tous les jours, et aussi en ce jour-lĂ , le dernier. Il rencontre Pilate, HĂ©rode, les prĂȘtres, les gardes, sa mĂšre, le CyrĂ©nĂ©en, les femmes de JĂ©rusalem, les deux larrons, ses derniers compagnons de route. Quand on est jeune, chaque jour donne l’occasion de rencontrer quelqu’un et chaque rencontre est nouvelle, surprenante. On vieillit quand on ne veut plus voir personne, quand la peur qui renferme l’emporte sur l’ouverture confiante. Peur de changer, parce que rencontrer veut dire changer, ĂȘtre prĂȘt Ă  se remettre en chemin avec des yeux nouveaux. Voir et rencontrer pousse enfin Ă  prier parce que la vue et la rencontre engendrent la misĂ©ricorde, mĂȘme dans un monde qui semble dĂ©pourvu de piĂ©tĂ© et, en un jour comme celui-ci, abandonnĂ© Ă  la colĂšre insensĂ©e, Ă  la lĂąchetĂ© et Ă  la paresse distraite des si nous suivons JĂ©sus par le cƓur, Ă  travers aussi le mystĂ©rieux chemin de la Croix, le courage et la confiance peuvent alors renaĂźtre et, aprĂšs avoir vu et nous ĂȘtre ouverts Ă  la rencontre, nous ferons l’expĂ©rience de la grĂące de prier, non plus seuls, mais station JĂ©sus est condamnĂ© Ă  mortDe l’Évangile selon Luc Lc23, 22-25 Pour la troisiĂšme fois, il leur dit Quel mal a donc fait cet homme ? Je n’ai trouvĂ© en lui aucun motif de condamnation Ă  mort. Je vais donc le relĂącher aprĂšs lui avoir fait donner une correction. » Mais ils insistaient Ă  grands cris, rĂ©clamant qu’il soit crucifiĂ© ; et leurs cris s’amplifiaient. Alors Pilate dĂ©cida de satisfaire leur requĂȘte. Il relĂącha celui qu’ils rĂ©clamaient, le prisonnier condamnĂ© pour Ă©meute et pour meurtre, et il livra JĂ©sus Ă  leur bon te vois, JĂ©sus, devant le gouverneur, qui par trois fois tente de s’opposer Ă  la volontĂ© du peuple et Ă  la fin, choisit de ne pas choisir, devant la foule qui, interrogĂ©e par trois fois, dĂ©cide toujours contre toi. La foule, c’est-Ă -dire tout le monde, c’est-Ă -dire personne. CachĂ© dans la masse, l’homme perd sa personnalitĂ©, il est la voix de milliers d’autres voix. Avant de te renier, il se renie lui-mĂȘme, Ă©parpillant sa propre responsabilitĂ© dans celle, fluctuante, de la multitude sans visage. Pourtant il est responsable. ÉgarĂ© par des meneurs, par le mal qui se propage avec une voix sournoise et assourdissante, c’est l’homme qui te nous sommes horrifiĂ©s devant une telle injustice, et nous voudrions nous en dĂ©marquer. Mais, en faisant ainsi nous oublions toutes les fois oĂč nous, les premiers, avons choisi de sauver Barabbas au lieu de toi. Quand notre oreille a Ă©tĂ© sourde Ă  l’appel du Bien, quand nous avons prĂ©fĂ©rĂ© ne pas voir l’injustice devant cette place bondĂ©e, il aurait Ă©tĂ© suffisant qu’un seul cƓur doute, qu’une seule voix s’élĂšve contre les mille voix du mal. Chaque fois que la vie nous placera devant un choix, rappelons-nous cette place et cette erreur. Permettons Ă  nos cƓurs de douter et imposons Ă  notre voix de s’ te prie, Seigneur, veille sur nos choix,Ă©claire-les de ta lumiĂšre,cultive en nous la capacitĂ© Ă  nous interroger seul le Mal ne doute arbres qui enfoncent leurs racines dans la terre,s’ils sont arrosĂ©s par le Mal, se dessĂšchent,mais tu as placĂ© nos racines dans le Cielet les feuillages sur la terre pour te reconnaĂźtre et te noster
DeuxiĂšme station JĂ©sus est chargĂ© de la croixDe l’Évangile selon Marc Mc8, 34-35 Appelant la foule avec ses disciples, [JĂ©sus] leur dit Si quelqu’un veut marcher Ă  ma suite, qu’il renonce Ă  lui-mĂȘme, qu’il prenne sa croix et qu’il me suive. Car celui qui veut sauver sa vie la perdra ; mais celui qui perdra sa vie Ă  cause de moi et de l’Évangile la sauvera ».Je te vois, JĂ©sus, couronnĂ© d’épines, tandis que tu accueilles ta croix. Tu l’accueilles, comme tu as toujours accueilli tout et tous. Ils te chargent du bois, pesant, rugueux, mais tu ne te rebelles pas, tu ne rejettes pas cet instrument de torture injuste et ignoble. Tu le prends sur toi et tu commences Ă  marcher en le portant sur tes Ă©paules. Combien de foisne me suis-je pas rebellĂ© et mis en colĂšre contre les tĂąches que j’ai reçues, que j’ai perçu comme pesantes ou injustes. Tu ne fais pas ainsi. Tu as seulement quelques annĂ©es de plus que moi, aujourd’hui on dirait que tu es encore jeune, mais tu es docile, et tu prends au sĂ©rieux ce que la vie t’offre, chaque occasion qui se prĂ©sente Ă  toi, comme si tu voulais aller au fond des choses et dĂ©couvrir qu’il y a toujours quelque chose de plus que ce qui apparaĂźt, un sens cachĂ© et surprenant. GrĂące Ă  toi, je comprends que c’est une croix de salut et de libĂ©ration, croix de soutien face Ă  l’obstacle, joug lĂ©ger, fardeau qui ne surcharge scandale de la mort du Fils de Dieu, mort de pĂ©cheur, mort de malfaiteur, naĂźt la grĂące de redĂ©couvrir dans la douleur la rĂ©surrection, dans la souffrance ta gloire, dans l’angoisse ton salut. La croix elle-mĂȘme, symbole pour l’homme d’humiliation et de douleur, se rĂ©vĂšle maintenant, par la grĂące de ton sacrifice, comme une promesse de chaque mort resurgira la vie et dans toute obscuritĂ© resplendira la lumiĂšre. Et nous pouvons nous exclamer Salut ĂŽ croix, unique espĂ©rance ! ».Je te prie, Seigneur, fais qu’à la lumiĂšre de la Croix, symbole de notre foi,nous puissions accepter nos souffrances et, illuminĂ©s par ton amour,embrasser nos croix rendues glorieuses par ta mort et ta la grĂące de regarder nos histoireset de redĂ©couvrir en elles ton amour pour noster
TroisiĂšme station JĂ©sus tombe pour la premiĂšre foisDu livre du prophĂšte IsaĂŻe Is 53, 4 En fait, c’étaient nos souffrances qu’il portait, nos douleurs dont il Ă©tait chargĂ©. Et nous, nous pensions qu’il Ă©tait frappĂ©, meurtri par Dieu, te vois, JĂ©sus, souffrant tandis que tu parcours le chemin vers le Calvaire, chargĂ© de notre pĂ©chĂ©. Et je te vois tomber, les mains et les genoux Ă  terre, douloureux. Avec quelle humilitĂ© es-tu tombĂ© ! Quelle humiliation subis-tu en ce moment ! Ta nature de vrai homme se voit clairement en ce fragment de ta vie. La croix que tu portes est lourde ; tu aurais besoin d’aide, mais quand tu tombes Ă  terre, personne ne te secourt, bien plus, les hommes se moquent de toi, ils rient devant l’image d’un Dieu qui tombe. Peut-ĂȘtre sont-ils déçus, peut-ĂȘtre se sont-ils fait une fausse idĂ©e de toi. Parfois nous pensons qu’avoir foi en toi signifie ne jamais tomber dans la vie. Avec toi, je tombe, moi aussi, et avec moi, mes idĂ©es, celles que j’avais sur toi comme elles Ă©taient fragiles !Je te vois, JĂ©sus, qui serre les dents et, complĂštement abandonnĂ© Ă  l’amour du PĂšre, tu te relĂšves et tu reprends ton chemin. Avec ces premiers pas vers la croix, si titubant, JĂ©sus, tu me rappelles un enfant qui fait ses premiers pas vers la vie et perd l’équilibre et tombe et pleure, mais continue ensuite. Il se confie aux mains de ses parents et ne s’arrĂȘte pas ; il a peur mais il avance, parce qu’à la peur s’ajoute la ton courage, tu nous enseignes que les Ă©checs et les chutes ne doivent jamais arrĂȘter notre chemin et que nous avons toujours un choix nous rendre ou nous relever avec te prie, Seigneur, rĂ©veille en nous, les jeunes,le courage de nous relever aprĂšs chaque chutecomme tu l’as fait sur le chemin du te prie, fais que nous sachions toujours apprĂ©cierle don trĂšs grand et prĂ©cieux de la vieet que les Ă©checs et les chutesne soient jamais un motif pour la rejeter,conscients que si nous nous confions Ă  toinous pouvons nous releveret trouver la force d’avancer, noster
QuatriĂšme station JĂ©sus rencontre sa mĂšreDe l’Évangile selon LucLc 2, 34-35 SymĂ©on les bĂ©nit, puis il dit Ă  Marie sa mĂšre Voici que cet enfant provoquera la chute et le relĂšvement de beaucoup en IsraĂ«l. Il sera un signe de contradiction – et toi, ton Ăąme sera traversĂ©e d’un glaive – ainsi seront dĂ©voilĂ©es les pensĂ©es qui viennent du cƓur d’un grand nombre ».Je te vois, JĂ©sus, quand tu rencontres ta mĂšre. Marie est lĂ , elle marche dans la rue pleine de monde, il y a beaucoup de personnes Ă  cĂŽtĂ© d’elle. L’unique chose qui la distingue des autres est le fait qu’elle est lĂ  pour accompagner son fils. Une situation qui se vĂ©rifie quotidiennement les mamans accompagnent leurs enfants Ă  l’école, ou chez le mĂ©decin, ou les amĂšnent avec elles au travail. Mais Marie se distingue des autres mamans elle accompagne son fils qui va mourir. Voir son propre fils mourir est le pire destin que l’on puisse souhaiter Ă  une personne, le plus contre nature ; encore plus atroce si le fils, innocent, va mourir par les mains de la justice. Quelle scĂšne contre nature et injuste devant mes yeux ! Ma mĂšre m’a Ă©duquĂ© au sens de la justice et Ă  avoir confiance en la vie, mais ce que mes yeux voient aujourd’hui n’a rien de cela, est privĂ© de sens et plein de te vois, Marie, tandis que tu regardes ton pauvre enfant il a les marques de la flagellation sur le dos et il est contraint de porter le poids de la croix, probablement il tombera bientĂŽt sous elle en raison de la fatigue. Pourtant tu savais que, tĂŽt ou tard, cela arriverait, cela t’avait Ă©tĂ© prophĂ©tisĂ©, mais Ă  prĂ©sent ce qui est arrivĂ© est tout diffĂ©rent ; et c’est toujours ainsi, nous sommes toujours dĂ©munis devant la vie, devant sa cruautĂ©. Marie, Ă  prĂ©sent tu es triste, comme le serait n’importe quelle femme Ă  ta place, mais tu n’es pas dĂ©sespĂ©rĂ©e. Tes yeux ne sont pas Ă©teints, ils ne regardent pas dans le vide, tu ne marches pas la tĂȘte basse. Tu es resplendissante, mĂȘme dans ta tristesse, parce que tu as l’espĂ©rance, tu sais que le voyage de ton fils ne sera pas un aller simple et tu sais, tu le sens comme seules les mamans le sentent, que tu le reverras te prie, Seigneur aide-nousĂ  tenir toujours prĂ©sent l’exemple de Marie,qui a acceptĂ© la mort de son filscomme un grand mystĂšre de Ă  agir avec le regard tournĂ© vers le bien des autreset Ă  mourir dans l’espĂ©rance de la rĂ©surrectionet avec la conscience de n’ĂȘtre jamais seuls,ni abandonnĂ©s de Dieu, ni de Marie,mĂšre bonne qui a toujours Ă  cƓur ses noster
CinquiĂšme station Simon de CyrĂšne aide JĂ©sus Ă  porter la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 26 Comme ils l’emmenaient, ils prirent un certain Simon de CyrĂšne, qui revenait des champs, et ils le chargĂšrent de la croix pour qu’il la porte derriĂšre te vois, JĂ©sus, Ă©crasĂ© sous le poids de la croix. Je vois que tu n’y arrives pas tout seul ; en ce moment mĂȘme de l’effort le plus grand, tu es restĂ© seul, ceux qui se disaient tes amis ne sont pas lĂ  Judas t’a trahi, Pierre t’a reniĂ©, les autres t’ont abandonnĂ©. Mais voici une rencontre imprĂ©vue, quelqu’un, un homme quelconque, qui peut-ĂȘtre avait entendu parler de toi et pourtant ne t’avait pas suivi, et au contraire Ă  prĂ©sent est lĂ , Ă  tes cĂŽtĂ©s, Ă©paule contre Ă©paule, Ă  partager ton joug. Il s’appelle Simon et c’est un Ă©tranger qui vient de loin, de CyrĂšne. Pour lui aujourd’hui un imprĂ©vu, qui se rĂ©vĂšle une sont infinies les rencontres et les heurts que nous vivons chaque jour, surtout nous les jeunes qui entrons continuellement en contact avec des rĂ©alitĂ©s nouvelles, des personnes nouvelles. Et c’est dans la rencontre inattendue, dans l’incident, dans la surprise qui dĂ©soriente qu’est cachĂ©e l’opportunitĂ© d’aimer, de dĂ©couvrir le meilleur dans le prochain, mĂȘme quand il nous semble nous nous sentons comme toi, JĂ©sus, abandonnĂ©s de ceux que nous croyions ĂȘtre nos amis, sous un poids qui nous Ă©crase. Mais nous ne devons pas oublier qu’il y a un Simon de CyrĂšne prĂȘt Ă  prendre notre croix. Nous ne devons pas oublier que nous ne sommes pas seuls, et de cette conscience nous pouvons tirer la force de nous charger de la croix de celui qui est Ă  nos te vois, JĂ©sus maintenant il semble que tu Ă©prouves un peu de soulagement, tu rĂ©ussis un instant Ă  respirer Ă  prĂ©sent que tu n’es plus seul. Et je vois Simon qui sait s’il a fait l’expĂ©rience que ton joug est lĂ©ger, qui sait s’il se rend compte de ce que signifie cet imprĂ©vu dans sa je te prie afin que chacun de nouspuisse trouver le courage d’ĂȘtre comme le CyrĂ©nĂ©en,qui prend la croix et suit tes chacun de nous soit assez humble et fortpour se charger de la croix de ceux que nous que, quand nous nous sentons seuls,nous puissions reconnaĂźtre sur notre route un Simon de CyrĂšnequi s’arrĂȘte et se charge de notre de savoir chercher le meilleur dans chaque personne,d’ĂȘtre ouverts Ă  chaque rencontre mĂȘme dans la te prie afin que chacun de nouspuisse Ă  l’improviste se dĂ©couvrir Ă  tes noster
SixiĂšme station VĂ©ronique essuie le visage de JĂ©susDu livre du prophĂšte IsaĂŻe Is 53, 2-3 Il Ă©tait sans apparence ni beautĂ© qui attire nos regards, son aspect n’avait rien pour nous plaire. MĂ©prisĂ©, abandonnĂ© des hommes, homme de douleurs, familier de la souffrance, il Ă©tait pareil Ă  celui devant qui on se voile la face ; et nous l’avons mĂ©prisĂ©, comptĂ© pour te vois, JĂ©sus, misĂ©rable, presque mĂ©connaissable, traitĂ© comme le dernier des hommes. Tu marches pĂ©niblement vers ta mort le visage ensanglantĂ© et dĂ©figurĂ©, et cependant, comme toujours, doux et humble, tournĂ© vers le ciel. Une femme se fraye un chemin Ă  travers la foule pour voir de prĂšs ton visage qui, peut-ĂȘtre, avait tant de fois parlĂ© Ă  son Ăąme, et qu’elle avait aimĂ©. Elle le voit souffrant et elle veut le soulager. Ils ne la laissent pas passer, ils sont trop nombreux, et armĂ©s. Mais tout cela n’a pas d’importance pour elle ; elle est dĂ©terminĂ©e Ă  te rejoindre et elle parvient, un moment, Ă  te toucher, Ă  te caresser avec son voile. Sa force est la force de la tendresse. Vos regards se croisent un instant, le visage dans le visage de l’ femme, VĂ©ronique, dont nous ne savons rien, dont nous ne connaissons pas l’histoire, gagne le paradis par un simple geste de charitĂ©. Elle s’approche de toi, elle observe ton visage torturĂ© et elle l’aime plus encore qu’avant. VĂ©ronique ne s’arrĂȘte pas aux apparences qui sont si importantes aujourd’hui dans notre sociĂ©tĂ© d’images. Mais elle aime inconditionnellement un visage laid, pas soignĂ©, pas maquillĂ© et imparfait. Ce visage, ton visage, JĂ©sus, montre dans son imperfection mĂȘme la perfection de ton amour pour te prie, JĂ©sus, donne-moi la forcede m’approcher des autres personnes, de toute personne,jeune ou ĂągĂ©e, pauvre ou riche, qui m’est chĂšre ou qui m’est inconnue,et de voir en ces visages ton Ă  ne pas tarderĂ  secourir le prochain chez qui tu demeures,comme VĂ©ronique a accouru vers toi sur le chemin du noster
SeptiĂšme station JĂ©sus tombe pour la deuxiĂšme foisDu livre du prophĂšte IsaĂŻeIs 53, ArrĂȘtĂ© puis jugĂ©, il a Ă©tĂ© supprimĂ©. Qui donc s’est inquiĂ©tĂ© de son sort ? Il a Ă©tĂ© retranchĂ© de la terre des vivants, frappĂ© Ă  mort pour les rĂ©voltes de son peuple. 
 BroyĂ© par la souffrance, il a plu au te vois, JĂ©sus, tomber de nouveau devant mes yeux. En tombant encore tu me montres que tu es un homme, un homme vĂ©ritable. Et je vois que tu te relĂšves de nouveau, plus dĂ©cidĂ© qu’avant. Tu ne te relĂšves pas avec orgueil ; il n’y a pas d’orgueil dans ton regard, il y a de l’amour. Et en poursuivant ta marche, en te relevant aprĂšs chaque chute, tu annonces ta rĂ©surrection, tu montres que tu es prĂȘt Ă  charger une fois encore et pour toujours, sur tes Ă©paules sanglantes le poids du pĂ©chĂ© de l’ tombant encore tu nous as donnĂ© un message clair d’humilitĂ© ; tu es tombĂ© Ă  terre, sur cet humus dont nous, les humains, sommes nĂ©s. Nous sommes terre, nous sommes boue, nous ne sommes rien comparĂ©s Ă  toi. Mais tu as voulu devenir comme nous, et maintenant tu te montres proche de nous, avec nos propres peines, nos propres faiblesses, la mĂȘme sueur Ă  notre front. Maintenant toi aussi, en ce vendredi, comme il nous arrive Ă  nous aussi, tu es prostrĂ© de douleur. Mais tu as la force de continuer, tu n’as pas peur des difficultĂ©s que tu peux rencontrer, et tu sais qu’à la fin des peines il y a le paradis ; tu te relĂšves, justement, pour t’y rendre, pour nous ouvrir les portes de ton Royaume. Tu es un Roi Ă©trange, un roi dans la suis pris de vertige nous ne sommes pas dignes de comparer nos peines et nos chutes aux tiennes. Les tiennes sont un sacrifice, le sacrifice le plus grand que mes yeux et que toute l’histoire ne pourront jamais te prie, Seigneur, fais que nous soyons prĂȘts Ă  nous relever aprĂšs ĂȘtre tombĂ©s,que nous puissions apprendre quelque chose de nos que, lorsqu’il nous arrive de nous tromper et de tomber,si nous sommes avec toi et que nous serrons ta main,nous pouvons apprendre et nous que nous, les jeunes, puissions porter Ă  tous ton message d’humilitĂ©et que les gĂ©nĂ©rations Ă  venir ouvrent les yeux sur toiet sachent comprendre ton Ă  aider celui qui souffre et tombe Ă  cĂŽtĂ© de nous,Ă  essuyer sa sueur et Ă  tendre la main pour le remettre noster
HuitiĂšme station JĂ©sus rencontre les femmes de JĂ©rusalemDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 27-31 Le peuple, en grande foule, le suivait, ainsi que des femmes qui se frappaient la poitrine et se lamentaient sur JĂ©sus. Il se tourna et leur dit Filles de JĂ©rusalem, ne pleurez pas sur moi. Pleurez plutĂŽt sur vous-mĂȘmes et sur vos enfants ! Voici venir des jours oĂč l’on dira “Heureuses les femmes stĂ©riles, celles qui n’ont pas enfantĂ©, celles qui n’ont pas allaitĂ© !” Alors on dira aux montagnes “Tombez sur nous”, et aux collines “Cachez nous”. Car si l’on traite ainsi l’arbre vert, que deviendra l’arbre sec ? »Je te vois et je t’écoute, JĂ©sus, alors que tu parles aux femmes que tu rencontres sur ta route vers la mort. Durant toutes tes journĂ©es tu es passĂ© en rencontrant beaucoup de personnes, tu es allĂ© Ă  la rencontre et tu as parlĂ© avec tous. Maintenant tu parles avec les femmes de JĂ©rusalem qui te voient et qui pleurent. Je suis moi aussi l’une de ces femmes. Mais toi, JĂ©sus, dans ton avertissement, tu utilises des mots qui me touchent, ce sont des paroles concrĂštes et directes. À premiĂšre vue elles peuvent sembler dures et sĂ©vĂšres, parce qu’elles sont franches. Aujourd’hui nous sommes en effet habituĂ©s Ă  un monde de paroles tortueuses. Une froide hypocrisie voile et filtre ce que nous voulons rĂ©ellement dire ; on Ă©vite de plus en plus les mises en garde, on prĂ©fĂšre laisser l’autre Ă  son destin, ne prenant pas la peine de le solliciter pour son que toi, JĂ©sus, tu parles aux femmes comme un pĂšre, mĂȘme en les rĂ©primandant ; tes paroles sont des paroles de vĂ©ritĂ©, elles sont immĂ©diates avec pour seul but la correction, non pas le jugement. C’est un langage diffĂ©rent du nĂŽtre, tu parles toujours avec humilitĂ© et tu parviens droit au cette rencontre, la derniĂšre avant la croix, une fois encore ton amour apparaĂźt sans mesure envers les derniers et les exclus. En effet, les femmes Ă  cette Ă©poque n’étaient pas considĂ©rĂ©es comme dignes d’ĂȘtre sollicitĂ©es, alors que toi, dans ta gentillesse, tu es vraiment te prie, Seigneur, fais que moi,avec les femmes et les hommes de ce monde,nous puissions devenir toujours plus charitablesvis-Ă -vis de ceux qui sont dans le besoin, comme toi tu as la force d’aller Ă  contre-courantet d’entrer en contact authentique avec les autres,en jetant des ponts et en Ă©vitant de nous enfermer dans l’égoĂŻsmequi nous conduit Ă  la solitude du noster
NeuviĂšme station JĂ©sus tombe pour la troisiĂšme foisDu livre du prophĂšte IsaĂŻe Is 53, 5-6 C’est Ă  cause de nos rĂ©voltes qu’il a Ă©tĂ© transpercĂ©, Ă  cause de nos fautes qu’il a Ă©tĂ© broyĂ©. Le chĂątiment qui nous donne la paix a pesĂ© sur lui par ses blessures nous sommes guĂ©ris. Nous Ă©tions tous errants comme des brebis, chacun suivait son propre chemin. Mais le Seigneur a fait retomber sur lui nos fautes Ă  nous te vois, JĂ©sus, alors que tu tombes pour la troisiĂšme fois. Deux fois dĂ©jĂ  tu es tombĂ© et deux fois tu t’es relevĂ©. Il n’y a plus de limites Ă  ta fatigue et Ă  ta douleur, tu sembles dĂ©sormais dĂ©finitivement vaincu dans cette troisiĂšme et derniĂšre chute. Combien de fois, dans la vie de tous les jours, il nous arrive de tomber ! Nous tombons si souvent que nous ne savons plus combien de fois, mais nous espĂ©rons toujours que chaque chute sera la derniĂšre, car il faut le courage de l’espĂ©rance pour faire face Ă  la souffrance. Quand quelqu’un tombe si souvent, Ă  la fin les forces disparaissent et l’espĂ©rance s’évanouit m’imagine prĂšs de toi, JĂ©sus, sur le parcours qui te conduit Ă  la mort. Il est difficile de penser que tu es le Fils de Dieu en personne. Quelqu’un a dĂ©jĂ  essayĂ© de t’aider mais tu es maintenant Ă©puisĂ©, tu es arrĂȘtĂ©, paralysĂ© et il semble que tu ne parviendras plus Ă  continuer. Mais voilĂ  que, soudain, je vois que tu te relĂšves, tu redresses les jambes et le dos, autant qu’il est possible avec une croix sur les Ă©paules, et tu recommences Ă  marcher. Oui, tu marches vers la mort, mais tu veux le faire jusqu’au bout. C’est peut-ĂȘtre ça l’amour. Ce que je comprends c’est que le nombre de nos chutes n’a pas d’importance. Il y aura toujours la derniĂšre, peut-ĂȘtre la pire, l’épreuve la plus terrible dans laquelle nous sommes appelĂ©s Ă  trouver la force pour arriver au bout du chemin. Pour JĂ©sus, la fin est la crucifixion, l’absurditĂ© de la mort, mais qui rĂ©vĂšle un sens plus profond, un but plus haut, celui de nous sauver te prie, Seigneur, donne-nous chaque jourle courage pour continuer sur notre que nous accueillions jusqu’au boutl’espĂ©rance et l’amour que tu nous as tous puissent faire face aux dĂ©fis de la vieavec la force et la foi avec lesquelles tu as vĂ©cules derniers moments de ton cheminvers la mort sur la noster
DixiĂšme station JĂ©sus est dĂ©pouillĂ© de ses vĂȘtementsDe l’Évangile selon Jean Jn 19, 23 Quand les soldats eurent crucifiĂ© JĂ©sus, ils prirent ses habits ; ils en firent quatre parts, une pour chaque soldat. Ils prirent aussi la tunique ; c’était une tunique sans couture, tissĂ©e tout d’une seule piĂšce de haut en te vois, JĂ©sus, nu, comme je ne t’ai jamais vu. Ils t’ont privĂ© de tes vĂȘtements, JĂ©sus, et ils se les ont tirĂ©s au sort. Aux yeux de ces hommes, tu as perdu le seul lambeau de dignitĂ© qui t’était restĂ©, le seul objet que tu avais en ta possession sur ton chemin de souffrance. À l’aube des temps, ton PĂšre avait cousu des vĂȘtements pour les hommes, pour les revĂȘtir de dignitĂ© ; maintenant ce sont des hommes qui te les arrachent. Je te vois, JĂ©sus, et je vois un jeune migrant, le corps dĂ©truit qui arrive sur une terre trop souvent cruelle, prĂȘte Ă  lui prendre son vĂȘtement, son seul bien, et Ă  le vendre ; prĂȘte Ă  le laisser comme ça avec sa seule croix, comme la tienne, avec seulement sa peau martyrisĂ©e, comme la tienne, avec seulement ses yeux remplis de souffrance, comme les il y a une chose que les hommes oublient souvent Ă  propos de la dignitĂ© elle se trouve sous ta peau, elle fait partie de toi et sera toujours avec toi, et encore plus en cet instant, dans cette nuditĂ© avec laquelle nous naissons est la mĂȘme avec laquelle la terre nous accueille au soir de la vie. D’une mĂšre Ă  l’autre. Et lĂ , maintenant, sur cette colline, se trouve aussi ta mĂšre qui te voit nu de te vois et je comprends la grandeur et la splendeur de ta dignitĂ©, de la dignitĂ© de tout homme que personne ne pourra jamais te prie, Seigneur, fais que tous, nous puissions reconnaĂźtrela dignitĂ© propre de notre nature,mĂȘme quand nous nous retrouvons nus et seuls devant les que nous puissions toujours voir la dignitĂ© des autres,l’estimer, et veiller sur te prions de nous accorder le courage nĂ©cessairepour nous comprendre nous-mĂȘmes au-delĂ  de notre apparence ;et d’accepter la nuditĂ© qui nous appartient,et qui nous rappelle notre pauvretĂ©,que tu as aimĂ©e jusqu’à donner ta vie pour noster
OnziĂšme station JĂ©sus est clouĂ© sur la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 33-34 Lorsqu’ils furent arrivĂ©s au lieu-dit Le CrĂąne ou Calvaire, lĂ  ils crucifiĂšrent JĂ©sus, avec les deux malfaiteurs, l’un Ă  droite et l’autre Ă  gauche. JĂ©sus disait PĂšre, pardonne-leur ils ne savent pas ce qu’ils font ».Je te vois, JĂ©sus, dĂ©pouillĂ© de tout. Ils ont voulu te punir, toi innocent, en te clouant sur le bois de la croix. Qu’est-ce que j’aurais fait Ă  leur place, aurais-je eu le courage de reconnaĂźtre ta vĂ©ritĂ©, et la mienne ? Tu as eu la force de supporter le poids d’une croix, de ne pas ĂȘtre cru, d’ĂȘtre condamnĂ© pour tes paroles dĂ©rangeantes. Aujourd’hui, nous ne parvenons pas Ă  digĂ©rer une critique, comme si chaque parole Ă©tait prononcĂ©e pour nous ne t’es pas non plus arrĂȘtĂ© devant la mort, tu as profondĂ©ment cru en ta mission et tu as fait confiance Ă  ton PĂšre. Aujourd’hui, dans le monde d’internet, nous sommes tellement conditionnĂ©s par tout ce qui circule sur les rĂ©seaux que, parfois, je doute mĂȘme de mes paroles. Mais, tes paroles sont diffĂ©rentes, elles sont fortes dans ta faiblesse. Tu nous as pardonnĂ©, tu n’as pas gardĂ© de rancune, tu as enseignĂ© Ă  tendre l’autre joue et tu es allĂ© jusqu’au sacrifice total de ta regarde autour de moi et je vois des yeux fixĂ©s sur l’écran du tĂ©lĂ©phone, occupĂ©s sur les rĂ©seaux sociaux Ă  Ă©pingler toutes les erreurs des autres sans possibilitĂ© de pardon. Des hommes qui, sous le coup de la colĂšre, crient se dĂ©tester pour les motifs les plus regarde tes blessures et je suis conscient, maintenant, que je n’aurais pas eu ta force. Mais je suis assise ici Ă  tes pieds, et je me dĂ©pouille moi aussi de toute hĂ©sitation, je me lĂšve de terre pour pouvoir ĂȘtre plus proche de toi, ne serait-ce que de quelques te prie, Seigneur, fais que devant le bien,je puisse avoir la promptitude pour le reconnaĂźtre ;Fais que devant une injustice, je puisse avoirle courage de prendre en main ma vie et d’agir diffĂ©remment ;fais que je puisse me libĂ©rer de toutes les peursqui, comme des clous, me paralysent et me tiennent Ă©loignĂ©ede la vie que tu as espĂ©rĂ©e et prĂ©parĂ©e pour noster
DouziĂšme station JĂ©sus meurt sur la croixDe l’Évangile selon Luc Lc 23, 44-47 C’était dĂ©jĂ  environ la sixiĂšme heure c’est-Ă -dire midi ; l’obscuritĂ© se fit sur toute la terre jusqu’à la neuviĂšme heure, car le soleil s’était cachĂ©. Le rideau du Sanctuaire se dĂ©chira par le milieu. Alors JĂ©sus poussa un grand cri PĂšre, entre tes mains je remets mon esprit ». Et aprĂšs avoir dit cela, il expira. À la vue de ce qui s’était passĂ©, le centurion rendit gloire Ă  Dieu "Celui-ci Ă©tait rĂ©ellement un homme juste ».Je te vois, JĂ©sus, et cette fois je ne voudrais pas te voir. Tu vas mourir. Tu Ă©tais beau Ă  regarder quand tu parlais aux foules, mais maintenant tout est fini. Et, je ne veux pas voir la fin ; tant de fois j’ai tournĂ© le regard de l’autre cĂŽtĂ©, je me suis presque habituĂ© Ă  fuir la souffrance et la mort, je me suis cri sur la croix est fort, dĂ©chirant nous n’étions pas prĂ©parĂ©s Ă  tant de souffrance, nous ne le sommes pas, nous ne le serons jamais. Nous fuyons d’instinct, en proie Ă  la panique, face Ă  la mort et Ă  la souffrance, nous les refusons, nous prĂ©fĂ©rons regarder ailleurs ou fermer les yeux. Au contraire, toi, tu restes lĂ  sur la croix, tu nous attends les bras ouverts, en nous ouvrant les un grand mystĂšre, JĂ©sus tu nous aimes en mourant, en Ă©tant abandonnĂ©, en donnant ton esprit, en accomplissant la volontĂ© du PĂšre, en te retirant. Tu restes sur la croix tout simplement. Tu n’essaies pas d’expliquer le mystĂšre de la mort ; dans l’accomplissement de toutes choses, tu fais davantage tu l’as traversĂ© avec tout ton corps et tout ton esprit. Un grand mystĂšre, qui continue Ă  nous interroger et Ă  nous inquiĂ©ter ; il nous dĂ©fie, il nous invite Ă  ouvrir les yeux, Ă  savoir voir ton amour mĂȘme dans la mort, ou mieux Ă  partir vraiment de la mort. C’est lĂ  que tu nous as aimĂ©s dans notre condition la plus vraie, incontournable et inĂ©vitable. C’est lĂ  que nous saisissons, bien que ce soit encore de maniĂšre imparfaite, ta prĂ©sence vivante et authentique. De cela, toujours, nous aurons soif de ta proximitĂ©, que tu sois Dieu avec te prie, Seigneur, ouvre mes yeux,que je te voie mĂȘme dans les souffrances,dans la mort, dans la fin qui n’est pas la vraie mon indiffĂ©rence avec ta croix, secoue ma toujours avec ton mystĂšre bouleversant,qui dĂ©passe la mort et donne la noster
TreiziĂšme station JĂ©sus est descendu de la croixDe l’Évangile selon Jean Jn 19, 38-40 AprĂšs cela, Joseph d’Arimathie, qui Ă©tait disciple de JĂ©sus, mais en secret par crainte des Juifs, demanda Ă  Pilate de pouvoir enlever le corps de JĂ©sus. Et Pilate le permit. Joseph vint donc enlever le corps de JĂ©sus. NicodĂšme – celui qui, au dĂ©but, Ă©tait venu trouver JĂ©sus pendant la nuit – vint lui aussi ; il apportait un mĂ©lange de myrrhe et d’aloĂšs pesant environ cent livres. Ils prirent donc le corps de JĂ©sus, qu’ils liĂšrent de linges, en employant les aromates selon la coutume juive d’ensevelir les te vois, JĂ©sus, encore, lĂ , sur la croix. Un homme en chair et en os, avec ses fragilitĂ©s, avec ses peurs. Comme tu as souffert ! C’est une scĂšne insoutenable, peut-ĂȘtre justement parce qu’elle est empreinte d’humanitĂ© c’est cela le mot-clef, la marque de ton chemin, jalonnĂ© de souffrance et de fatigue. PrĂ©cisĂ©ment cette humanitĂ© que nous oublions souvent de reconnaĂźtre en toi et de chercher en nous-mĂȘmes et dans les autres, trop absorbĂ©s par une vie qui appuie sur l’accĂ©lĂ©rateur, aveugles et sourds face aux difficultĂ©s et aux souffrances des te vois, JĂ©sus maintenant tu n’es plus lĂ , sur la croix ; tu es retournĂ© lĂ  d’oĂč tu es venu, Ă©tendu sur le sein de la terre, sur le sein de ta mĂšre. Maintenant, la souffrance est passĂ©e, elle a disparu. C’est l’heure de la compassion. Dans ton corps sans vie retentit la force avec laquelle tu as affrontĂ© la souffrance ; le sens que tu as rĂ©ussi Ă  lui donner se reflĂšte dans les yeux de celui qui est encore lĂ  et qui est restĂ© Ă  tes cĂŽtĂ©s et qui toujours le restera dans l’amour, donnĂ© et reçu. S’ouvre pour toi, pour nous, une nouvelle vie, celle-lĂ  cĂ©leste, sous le signe de ce qui rĂ©siste et n’est pas brisĂ© par la mort l’amour. Tu es lĂ , avec nous, Ă  chaque instant, Ă  chaque pas, Ă  chaque hĂ©sitation, Ă  chaque obscuritĂ©. Alors que l’ombre du sĂ©pulcre s’étend sur ton corps gisant entre les bras de ta mĂšre, je te vois et j’ai peur mais je ne dĂ©sespĂšre pas, j’ai confiance que la lumiĂšre, ta lumiĂšre, resplendira de te prie, Seigneur,fais que, en nous, soit toujours vive l’espĂ©rance,la foi en ton amour nous puissions maintenir toujours vivant et ouvertle regard vers le salut Ă©ternel,et que nous rĂ©ussissions Ă  trouver repos et paix sur notre noster
QuatorziĂšme station JĂ©sus est dĂ©posĂ© dans le sĂ©pulcreDe l’Évangile selon Jean Jn19, 41-42 À l’endroit oĂč JĂ©sus avait Ă©tĂ© crucifiĂ©, il y avait un jardin et, dans ce jardin, un tombeau neuf dans lequel on n’avait encore dĂ©posĂ© personne. À cause de la PrĂ©paration de la PĂąque juive, et comme ce tombeau Ă©tait proche, c’est lĂ  qu’ils dĂ©posĂšrent ne te vois plus, JĂ©sus, maintenant il fait nuit. De longues ombres tombent des collines, et les lanternes du Sabbat foisonnent Ă  JĂ©rusalem, hors des maisons et dans les chambres. Elles frappent aux portes du ciel, fermĂ© et impĂ©nĂ©trable pour qui est une telle solitude ? Qui peut dormir dans une telle nuit ? La ville rĂ©sonne des pleurs des enfants, des chants de leurs mĂšres, des patrouilles des soldats ce jour meurt, et seul tu t’es endormi. Tu dors ? Et sur quel lit ? Quelle couverture te cache au monde ?De loin, Joseph d’Arimathie a suivi tes pas, et maintenant sur la pointe des pieds, il t’accompagne dans ton sommeil, il te soustrait aux regards des indignĂ©s et des mĂ©chants. Un linceul enveloppe ton corps froid, Ă©ponge le sang et la sueur et les larmes. De la croix tu tombes, mais avec lĂ©gĂšretĂ©, Joseph te hisse sur ses Ă©paules, mais tu es lĂ©ger tu ne portes pas le poids de la mort, ni de la haine, ni de la rancƓur. Tu dors comme lorsque tu Ă©tais enveloppĂ© dans la paille tiĂšde et qu’un autre Joseph te tenait dans ses bras. Comme Ă  l’époque il n’y avait pas de place pour toi, maintenant tu n’as rien oĂč poser la tĂȘte mais sur le Calvaire, sur la dure tĂȘte du monde, lĂ -bas s’élĂšve un jardin oĂč personne encore n’a Ă©tĂ© es-tu allĂ© JĂ©sus ? OĂč es-tu descendu, si ce n’est dans les profondeurs ? OĂč, si ce n’est dans cet endroit encore vierge, dans la prison la plus Ă©troite ? Tu es pris dans nos propres piĂšges, tu es emprisonnĂ© dans notre propre tristesse comme nous tu as cheminĂ© sur la terre, et maintenant sous la terre, comme nous, tu prends voudrais courir loin, mais tu es au-dedans de moi ; je n’ai pas Ă  sortir Ă  ta recherche, parce que tu frappes Ă  ma te prie, Seigneur, toi qui ne t’es pas manifestĂ© dans la gloiremais dans le silence d’une nuit qui ne regardes pas la surface, mais qui vois dans le secretet qui entres dans les profondeurs,des profondeurs Ă©coute notre voix fais que, fatiguĂ©s, nous puissions nous reposer en toi,reconnaĂźtre en toi notre nature,voir dans l’amour de ton visage endorminotre beautĂ© noster

Lechemin de croix avec son calvaire (classé monument historique) date du XIXÚme siÚcle. En cours de restauration, il monte en serpentant sur la colline voisine. A 14h30, assistez à une visite guidée du sanctuaire Notre-Dame avec ses peintures et retables. (rdv sur le parvis des sanctuaires) A 16h, participez à une visite guidée des 6 premiÚres

14stations chemin de croix Photos Stock & Des Images (546) Filtres rapides : Noir & blanc Page 1 sur 6 RF T8TN1B – Reliefs du sculpteur Georg Kemper, 1880-1948, JĂ©sus Christ 14 stations de la Croix, Mittelehrenbach, Haute-Franconie, BaviĂšre, Allemagne

Lemétro de Paris est l'un des systÚmes de transport en commun desservant la ville de Paris et son agglomération.Exploité par la Régie autonome des transports parisiens (RATP), il comporte seize lignes essentiellement souterraines, totalisant 226,9 kilomÚtres et 308 stations. Devenu l'un des symboles de Paris, il se caractérise par la densité de son

AvantPĂąques, mĂ©ditez les 14 stations du chemin de Croix avec Vincent Gelot, humanitaire français, et Diego Ibarra Sanchez, photojournaliste. Les deux jeunes hommes vivent au Liban et vous feront dĂ©couvrir ce pays meurtri en mĂȘlant leurs mots et leurs images. Par Francois-Xavier Maigre , Francoise Jacob. PubliĂ© le 12/04/2022 Ă  13h57.

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